Toutes les critiques de Kabullywood

Les critiques de Première

  1. Première
    par Sophie Benamon

    En Afghanistan, dans les années 2000, après le départ des talibans, l’espoir était revenu. Le Français Louis Meunier y était et a imaginé une folle entreprise, comme un acte de résistance contre le fondamentalisme : tourner une fiction qui raconte la réouverture d’un cinéma de Kaboul, tout en le reconstruisant. En 2014, le réalisateur y est parvenu malgré les obstacles (incendies, attentats, menaces...). Certains ont d’ailleurs été intégrés au scénario. Kabullywood, c’est l’espoir de voir l’art l’emporter sur l’obscurantisme. Le film est joyeux, romantique, grave. Illuminé de la figure combattante de la comédienne Roya Hedari, il témoigne d’un passé aujourd’hui révolu : l’espace de cet instant où la culture a éclairé Kaboul. Ne le ratez pas.