Date de sortie 26 juin 2024
Réalisé par Laurence Arné
Avec Laurence Arné , Dany Boon , Ferdinand Redouloux
Scénariste(s) Laurence Arné
Distributeur Gaumont Dis
Année de production 2024
Pays de production France
Genre Comédie
Couleur Couleur

Synopsis

Quand son fils Henri menace de partir vivre chez son père, Justine l’embarque de force dans un road trip sur la côte Atlantique avec son nouveau compagnon Ludo et son beau-fils Joseph. Au programme des vacances : unir sa famille recomposée coûte que coûte ! Mais très vite l’aventure déraille et Justine déchante. Pourtant, de ce chaos naît progressivement un groupe de musique, « Les Hennedricks », dans lequel chacun libère sa folie. Cette nouvelle complicité permettra-t-elle à la famille atypique de trouver enfin son harmonie ?

Critiques de La Famille Hennedricks

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Femme au bord de la crise de nerfs pourrait être le sous- titre de ce premier long, comédie chorale et familiale dans tous les sens des deux termes (indice : le nom Hennedricks n’a pas été choisi par hasard !). Cette femme s’appelle Justine. Mère d’un fils qui la tanne pour partir vivre chez son père, elle est en couple avec Ludo, lui- même père d’un autre enfant, dans un quotidien certes bien plus apaisé que sa première relation mais où les galères de thune s’accumulent. Et alors que tout semble partir définitivement à vau l’eau, Justine décide d’embarquer, de gré ou de force, sa tribu dans un road trip vers l’Atlantique, histoire de resserrer les liens… mais en cachant que, dès le premier jour du voyage, pour cause de comptes bancaires à sec, la moindre dépense devient interdite. Le terrain de jeu de ce premier long est indéniablement balisé : les familles atypiques, plus décomposées que recomposées semblent une source inépuisable pour les scénaristes. Mais au lieu de forcer à tout prix une singularité factice, Laurence Arné a eu la belle idée d’épouser l’univers des pépites indés US du genre qu’elle adore comme spectatrice (Little Miss Sunshine…). Des influences assumées et parfaitement digérées comme on le perçoit dans son écriture ciselée jamais dans la course aux gags, dans le travail soigné sur la lumière confiée à Guillaume Schiffman (The Artist) et dans sa direction d’acteurs, tout en finesse. Où face à elle, dans le rôle du beau- père tendre mais jamais niais, on redécouvre un Dany Boon, sorti de sa zone de confort. Pour un résultat diablement attachant.