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La réussite d’un premier long métrage tient parfois à de discrets mais précieux détails. Dans ce récit champêtre où un père de famille doit affronter le départ de son épouse tout en protégeant le moral de ses deux enfants, la vibration vient ainsi de la façon éthérée dont Nicolas Birkenstock enchaîne les séquences, entourant les inquiétudes du personnage d’une atmosphère quasi immatérielle. Plus friand de délicatesse que de coups d’éclat scénaristiques, le film trouve un bel équilibre entre sentiment de perte et désir de renouveau.
Toutes les critiques de La Pièce Manquante
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le film évite avec talent les pièges du drame social “à la française” et se révèle au final un vrai objet de cinéma. Et mine de rien, c’est assez rare pour un premier film français.
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Ce premier long-métrage interroge sur les rêves qui nous taraudent malgré une existence belle et remplie. Philippe Torreton est magistral et, dans le rôle de sa fille aînée, Armande Boulanger (Au
bonheur des ogres), une superbe révélation. -
Un premier film sensible et juste, qui trouve en la jeune Armande Boulanger une figure d'une grâce bienvenue.
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Avec La Pièce manquante, Nicolas Birkenstock signe sa première réalisation. Le résultat transporte, au point d'en redemander. "Un film trop court" pour être savouré totalement.
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Un premier film plein de grâce, avec Philippe Torreton, magistral.
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Pour ce premier long métrage, Nicolas Birkenstock filme un homme dépassé par une disparition, celle de son épouse qui brusquement choisit un autre destin. Cet homme, superbement incarné par un Philippe Torreton qui nous surprend dans un autre registre que celui qu’on lui connaît, devient à la fois fragile et protecteur dans le silence qu’il s’impose.
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"La Pièce manquante" est un joli film sur le mystère des relations amoureuses et familiales. La personnalité de Philippe Torreton, son élégance inquiète collent à merveille au sujet.
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Tourné sur une scénario original de Bret Easton Ellis, ce film restitue à point nommé l'univers de l'écrivain rongé par le vide terrible de l'existence et ses personnages qui se dédoublent. Face à Lindsey Lohan, plus subtil qu'attendu, l'acteur venu du porno James Dean est une révélation.
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Dommage que le film se concentre sur ses efforts de dissimulation, délaissant son interaction avec ses deux enfants dans leur recherche de nouveaux repères et leur adaptation à cette nouvelle vie à trois. Car c'est là que réside toute l'émotion, dans ces quelques trop rares scènes familiales, belles et poignantes, portées par trois acteurs touchants.
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Voilà un joli premier film – un peu fragile certes, mais porté par Philippe Torreton, impeccable, et la jeune Armande Boulanger – dont le coeur bat d’émotions délicates, de prises de conscience, de moments de tendresse où l’on voit un homme devenir père et découvrir enfin ses enfants. D
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Le parti pris de situer le récit du côté de ceux qui ont été abandonnés s'avère plutôt séduisant sur le papier mais il ne tient pas ses promesses. Un état de fait imputable à de nombreux défauts d'écriture et à une propension à trop vouloir en dire.Quand le mystère de la disparation de la mère est élucidé, grâce à l'intervention d'un détective, le film perd toute sa tension. Le réalisateur tente de la réactiver, à l'occasion de scènes de conflit ineptes. Reste la découverte de l'excellente Armande Boulanger, une comédienne gracile mais dotée d'une force qui la promet à de futurs grands rôles.
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Son film n'est jamais aussi juste que lorsqu'il s'affranchit des contingences scénaristiques (...) pour s'offrir de belles digressions poétiques et échappées libres qui saisissent au mieux la douleur intime, la détresse puis, un jour enfin, la fragile sérénité de ce père et de ses deux enfants.
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Maman est partie sans crier gare et papa, perdu, honteux, ressert les rangs et interdit à ses deux enfants d'en parler à l'extérieur... Portrait dur et doux d'un noyau familial entamé où un simple jardin prend des airs fantastiques. La jeune Armande Boulanger est une révélation.
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Un rôle tout en finesse pour Philippe Torreton.