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Loin du répertoire habituel de lieux communs fatigués, le thème de la vie dans les cités est ici traité de l’intérieur, à travers le regard d’un jeune de 12 ans qui cherche sa place dans la vie sans nécessairement passer par le trafic de drogue. Pour son premier long, Julien Abraham s’appuie sur une connaissance approfondie du sujet, qu'il devait à l’origine développer en série télé. Grâce à un script solide et à une interprétation très vivante, il détaille la variété, la richesse et la complexité humaine d’une communauté rarement montrée au cinéma.
Toutes les critiques de La cité rose
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un récit bouillonnant d’énergie, échappant aux clichés pour instaurer, entre drame et comédie, son propre ton et un regard frais et spontané sur l’une des cités les plus notoires de Seine-St-Denis.
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Si quelques clichés subsistent, l'énergie et l'honnêteté l'emportent.
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Entre poésie, humour et cruauté, Julien Abraham livre une vision non manichéenne, parfois optimiste, de la banlieue. Dont princes et victimes sont souvent des enfants.
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La fraîcheur de cette Cité rose fait du bien en évitant violence inutile et clichés. Ses acteurs, non professionnels pour la plupart, sont vraiment épatants dans la peau de personnages
fort justes. Ce film est tout simplement une vraie bonne surprise. -
En choisissant de pénétrer dans ce monde clos par le regard d’un enfant, Julien Abraham et ses coscénaristes en proposent une vision inédite. Tordant les clichés dans tous les sens, les dialogues donnent la part belle aux joutes verbales. Tourné in situ avec des comédiens du cru, La Cité Rose, s’impose comme un conte léger ne faisant jamais fi de la gravité de son sujet.
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Un autre regard loin des clichés sur les cités avec l'histoire de Mitraillette, un gamin de douze ans, plein de rêves, qui veut échapper à la délinquance.
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Julien Abraham, auteur de documentaires, a fini par arriver à ses fins sur grand écran. Son viatique ? Faire un sort aux clichés. Et pour être au plus près de la vérité, faire tourner les gens du cru. Son héros, Mitraillette, a tout pour réussir sa vie, mais aussi pour la rater. Entre bonne volonté et petits commerces menant droit à la chute, ce gamin porte le suspense sur ses épaules.
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Ce récit initiatique reflète fidèlement notre société et joue subtilement avec les clichés véhiculés sur la banlieue autant qu’il les condamne.
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Si les facéties des gamins et les blagues des apprentis caïds apportent une dose dhumour bienvenue, le destin de Mitraillette flingue le coeur. Julien Abraham fait habilement monter la tension au milieu des tours, et le rose devient noir. La chronique prend des allures de polar aux envolées de tragédie grecque.
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Un regard sur la banlieue original, subtil et nuancé, loin des clichés.
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Le cinéaste détourne les clichés dans un scénario habile, où l'acte de l'un influencera sur le destin des autres. Dans un scénario qui ne lésine pas sur le tragique mais qui combat le fatalisme.
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Entre humour insouciant et contamination de la violence, le scénario déroule à la manière d’une fiction pour service public la liste des sujets « forts » : trafics de drogue, contrôles au faciès, amours mixtes impossibles… Rien ne manque, mais rien ne trouve jamais complètement sa place, ni son exécution cinématographique, dans ce récit sociétal plombé par une écriture trop scrupuleuse.
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Un premier film, c’est souvent plein d’envies et d’idées pas toujours bien ordonnées. Il en va ainsi de La Cité Rose. Ici, on ne se contente pas de quelques fragilités excusables, on fonce dans les travers du film boursouflé de bonnes intentions. Malgré une énergie évidente et des personnages attachants, la réalisation se prend un peu les pieds dans le tapis à vouloir prouver comme la vie est belle dans les quartiers. De la page à l’écran, la bonne volonté ne suffit pas à donner une envergure convaincante à une tragicomédie, dont la candeur sombre parfois dans une simple naïveté.
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La Cité rose n’échappe pas à la règle du film de banlieue. Qui veut que le film de banlieue tienne un propos sur la banlieue.
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Entre film pour enfants (le héros, Mitraillette, incarné par Azize Diabaté Abdoulaye, a 12 ans) et film de gangsters, une série d'allers-retours qui mettent en évidence l'injustice de la violence, la vitalité de l'enfance.
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Y'a d'la joie dans les ghettos ! Rythme emballant , personnages pleins d'allant... ce film séduit lorsqu'il retourne les clichés de la représentation des banlieues à l'écran. La morale est certes un peu simpliste mais l'énergie emporte le morceau.
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Dans La Cité rose, les destins s'entrecroisent entre joie et peine, l'envie de s'en sortir et des histoires d'amour mixtes. Ouvertement inspiré de La Cité des hommes, un film parfois cliché mais souvent touchant, qui montre une image inédite de la banlieue.
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Ce petit film, qui souhaite combattre les idées reçues sur la banlieue française, passe hélas à côté de ses objectifs.