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Nicolas Pariser entendait ici greffer Tintin et Hitchcock et plus précisément Le Sceptre d’Ottokar et Une femme disparaît, « deux œuvres qui révèlent une véritable inquiétude quant à la marche du monde. » dixit le cinéaste dans le dossier de presse qui accompagne la sortie du film. Comment convertir cette intuition - fut-elle géniale – en un long-métrage ? Voici donc Le parfum vert, où un comédien, la mort aux trousses (Vincent Lacoste), croise la route d’une dessinatrice de B.D (Sandrine Kiberlain) et va tenter, à ses côtés, de démasquer une organisation néofasciste. Ok sur le papier. Dans les faits, c’est malheureusement foireux, avec un début certes tonitruant, mais stoppé dans son élan par long ventre mou édifiant censé justifier le côté « géopolitique » de l’affaire. Ce parfum s’évapore tout à fait, empêchant le final de se déployer.