Toutes les critiques de Le prénom

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gaël Golhen

    Après Carnage de Polanski, voici donc un autre jeu de massacre en huis clos. Mais entre boulettes et vin rouge, personnages cliché et situations improbables, cette pièce de boulevard passe mal le cap de l'adaptation cinéma. Manque de souffle, manque d’incarnation et surtout manque d’audace dans la mise en scène. Coincés dans cet appart' bobo, les réalisateurs n’arrivent jamais à dépasser l’overdose d’hystérie vacharde et de rancoeurs amassées. Sur le papier, la comédie lorgnait vers le vaudeville sociologique à la Pinter ; à l’arrivée, ça ressemble à du Francis Veber shooté par Danielle Thompson –ou l’inverse. La mécanique répétitive lasse vite et si tout le monde en prend pour son grade, on nage trop souvent dans la caricature (le nouveau riche, le prof gauchiste et la mégère apprivoisée) et la bonne conscience. De là à refuser l'invitation...

Les critiques de la Presse

  1. Version Femina
    par Anne Michelet

    Les dialogues sont piquants, voire corrosifs et la finesse de l'analyse des rapports humains fait penser à Un Air de Famille de Jaoui et Bacri. Côté distribution, aucun talent ne manque à l'appel de ce Prénom . Patrick Bruel est très juste (...) Valérie Benguigui, formidable (...) et mettent leur énergie et leur passion à servir cette comédie drôle et caustique qui méritait vraiment un rappel sur grand écran.

  2. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    Conservant l'écriture rythmée de la pièce, le film enchaîne les moments de comédie jubilatoire, où le vernis craque et où les vérités fusent. Des vérités pas toujours bonnes à dire... mais pour le spectateur complice, bonne à rire !

  3. par Jean-Luc Wachthausen

Un vrai jeu de massacre qui tourne à la thérapie collective, féroce mais salutaire. Malgré un prologue et un épilogue trop longs, cette comédie très drôle et très française en dit long sur nos travers.

  • StudioCiné Live
    par Fabrice Leclerc

    Jamais le rythme ne faiblit, jamais les idées ne manquent, jamais le huis clos ne devient pesant. Les éternels Bacri-Jaoui ont intérêt à faire gaffe car on vient de trouver avec cette comédie très bien pensée, les meilleures de leurs fils spirituels.

  • Ecran Large
    par Simon Riaux

    Agencement des situations millimétré, équilibre parfaitement tenu entre naturalisme et théâtralité, réelle réflexion quant à la direction artistique de ce qui aurait pu n'être qu'un huis-clos proto-bourgeois, bref jamais le public n'est envisagé comme un troupeau abêtifié qu'il convient de gaver. Le film déroule ainsi ses rebondissements et pics à destination d'une société française dont il accroche, sans subversion mais avec une réelle précision, les tropismes et les entités remarquables.

  • Positif
    par Fabien Gaffez

    (...) une comédie épatante et jubilatoire, qu'on connaisse déjà la pièce ou pas.

  • Excessif / TF1 News
    par Gilles Botineau

    (...) un délire total, d'une efficacité folle et au rythme incessant. Le "drame" a beau ne jamais être loin, on rit vraiment jusqu'à la dernière seconde. Bref, Le Prénom se classe d'ores et déjà parmi les incontournables de la comédie. Courez-y !

  • Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    (...) un film qui, sous couvert d'amuser, ne fait pas de cadeau. Le cinéma agit ici en loupe. Un comédie, Le Prénom? Sans doute, mais puissamment dramatique !

  • Public
    par La rédaction de Public

    Vous allez adorer le film. Bruel reprend son rôle de quadra bobo sûr de lui dans cette comédie parfaitement huilé aux dialogues qui valent leur pesant de cacahuètes. Un énorme éclat de rire!

  • Ouest France
    par La rédaction de Ouest France

    On reste longtemps dans une atmosphère et une démarche de théâtre filmé avant que peu à peu le rythme des dialogues et l'énergie des interprètes ne parviennent à en faire sauter le carcan des conventions. Pour offrir un plaisir débridé.

  • Voici
    par Ariane Valadié

    Le dîner en famille qui vire au pugilat (...) qui avait cartonné sur les planches parisiennes, souffre de quelques clichés et du format huis clos peu inspiré. Restent de bons moments de dialogues vachards, souvent très drôles

  • Ecran Large
    par Simon Riaux

    Le pot est vieux, mais la soupe est bonne.

  • Le JDD
    par Danielle Attali

    Ce fut sans l'une des meilleures comédies de la rentrée théâtrale 2010 (...) mais on est au cinéma et on ne s'étonnera pas si ce texte, acide et drôle, perd un peu de son charme à l'écran.

  • L'Express
    par Eric Libiot

    La montée dramatique à tiroirs fonctionne et, si le film avance en boitant, il avance tout de même (...). ["Le Prénom"] est une pièce filmée. Ni plus ni moins. C'est-à-dire une oeuvre qui a le cul entre deux chaises.

  • Télérama
    par Jacques Morice

    C'est souvent plat comme du théâtre filmé, mais Le Prénom reflète plutôt bien nos petitesses, nos vanités et nos frustrations, que l'on soit bobo ou bling-bling. Hormis Charles Berling, un peu too much, les acteurs sont tous bien. Surtout Bruel, qui se joue de son image avec une visible délectation. Bref, tout est fait pour que ça marche.

  • Critikat.com
    par Benoît Smith

    Le Prénom est le plus à son aise, dans le pur théâtre de boulevard et son lot d’échanges de tirs verbaux aux projectiles perçants, là où il est le plus proche – sans espérer l’égaler – de son modèle véritable : Le Dîner de cons de Francis Véber. Mais même cette veine-là semble se tarir trop vite pour les deux auteurs, qui ne prolongent le carnage dans sa dernière ligne droite que par un coup de théâtre scénaristique (...)

  • Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Les auteurs prennent bien soin de ne pas s'aventurer trop avant sur les terrains minés. (...) On se souviendra du plaisir manifeste que prend Patrick Bruel (qui a créé le rôle à la scène) à incarner un propriétaire de voiture allemande (...).

  • par François-Guillaume Lorrain
  • La mise en place est laborieuse, le hors d'oeuvre est trop long en bouche, mais, au plat de résistance, les personnages finissent par l'emporter sur les clichés et le bavardage. Le mérite aux acteurs - Bruel et Tonquédec très à l'aise sur leurs partitions - et à quelques jolis moments d'esprit français sur les travers français. Inégal, donc, mais parfois réjouissant.

  • Be
    par Mathilde Lorit

    Il faut toute l'énergie des comédiens pour oublier cette mise en scène figée et vieillote. Etait-il vraiment nécessaire d'adapter cette pièce de théâtre ?

  • par Romain Blondeau
  • Du théâtre poussif, poussivement filmé. (...) On y enfile les clichés politiques, on dénoue quelques traumas familiaux et on rigole des problèmes érectiles de monsieur : l’horreur.

  • par Guillaume Loison