Synopsis
Alice, jeune urbaine sûre de ses charmes et d'elle-même, s'endort un soir dans le métro. Elle se retrouve seule dans le wagon stationné en gare de triage, lorsqu'une clocharde l'arrache au sommeil...
Mascarade
Date de sortie | 30 mars 2007 |
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Réalisé par | Nicolas Brossette |
Avec | Sabine Moindrot , Michel Delannoy , Claire Forget |
Année de production | 2007 |
Pays de production | FRANCE |
Alice, jeune urbaine sûre de ses charmes et d'elle-même, s'endort un soir dans le métro. Elle se retrouve seule dans le wagon stationné en gare de triage, lorsqu'une clocharde l'arrache au sommeil...
Sur la Riviera, un ancien danseur se fait entretenir par une ancienne star du cinéma. De son côté Margot couche régulièrement avec de riches notables pour payer son loyer… Ensemble, ils vont mettre en place un plan diabolique. Un groupe de méga riches s’ennuie au bord de la mer et imagine chaque jour des moyens d’humilier plus faibles qu’eux. Jusqu’à ce que les pauvres en question (en l’occurrence deux jeunes et beaux oisifs) décident de reprendre la main - leur but ? Partir sur un yacht ou simplement avoir le pouvoir. Difficile de ne pas penser à Sans filtre devant Mascarade le nouveau jeu de massacre orchestré par Nicolas Bedos. Mais là où la fable d’Östlund filait droit vers son but et déroulait son programme sur un tempo infaillible, Bedos se perd régulièrement en route. Le problème vient du fait que le réalisateur hésite entre plusieurs films. Clairement inspiré par le Hollywood de la grande époque, et conçu comme un hommage à ses acteurs (qui revisitent tous quelques- uns de leurs grands rôles), il balance entre la grande oeuvre méta sur une actrice vieillissante (Adjani qui fait de nouveau son Sunset Boulevard), le film d’arnaque façon Assurance sur la mort, ou le film de procès… Certains segments sont parfaitement ouvragés et le casting chromé (mené par Isabelle Adjani, Pierre Niney et Marine Vacth qui n’a jamais été aussi incendiaire…) impressionne. Pourtant, sans colonne vertébrale, avec ses dialogues outranciers et ses rebondissements forcés, Bedos finit par laisser son spectateur en plan avec ses personnages un peu moches, un peu lâches et globalement repoussants.