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Dans le film de Bruce A. Evans, Kevin Costner fait un parfait homme d’affaire sérieux et père de famille modèle. Les apparences sont trompeuses et derrière cette façade lisse se cache en fait un tueur sanguinaire. Habitué à voir Kevin Costner dans des rôles de séducteur, on est agréablement surpris par sa performance dans le rôle de cet homme accro au meurtre. Dommage que le film frôle parfois le slasher où l’hémoglobine est servie à volonté. On espérait une sorte de Dr Jekyll et Mister Hyde revisité et modernisé, on se contentera d’un simple divertissement.
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Mr Brooks est un riche père de famille modèle qui devient serial-killer la nuit. Une fliquette à problèmes enquête mais ne peut malheureusement rien pour les futures victimes de ce surréaliste navet au rang desquelles il convient de nous compter. On vous aura mis en garde: c'est l'un des plus mauvais film de ces...allez, vingt dernières années.
Toutes les critiques de Mr. Brooks
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Inutile de dire que cette profusion d’instincts meurtriers finit par se retourner contre le film, qui semble parfois virer à la comédie macabre parodique. Mais l’excès fait aussi passer un petit vent de folie sympathique et donnerait presque un côté baroque à cette production standard. Kevin Costner, en tout cas, ne passe pas à côté de son contre-emploi.
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Offrir ce rôle à contre-emploi de psychopathe policé à Kévin Costner est la meilleure idée de thriller au casting VIP, bancal et (dé)cousu de fil blanc.
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On imagine que le rôle ait pu séduire Kevin Costner, pourtant ménagé par un scénario aussi bizarre et schizophrène que son personnage d'antihéros. Cela ne fait pourtant pas décoller le film pour autant, qui reste jusqu'au bout un thriller mal fichu.
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Avec un scénario alambiqué dont on décèle vite les grosses ficelles, ce polar "psychologique" ne parvient pas à capter notre intérêt malgré cette question: peut-on être assassin de père en fille? On passe.
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Au bout de deux heures de détails grotesques et sanglants et d'un fatras scénaristique mélangeant génétique et psychanalyse de bazar, le charme s'est tout à fait dissipé.
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Pour son grand retour, Kevin Costner n'a vraiment pas choisi le bon pur-sang. Même si sa prestation est honnête, ce n'est pas en chevauchant un scénario bête à manger du foin qu'il gagnera la course aux Oscars. Dans ce film qui accumule les situations grotesques, on voit même ce brave Mr. Brooks aller aux Alcooliques Anonymes pour se débarrasser de son ivresse de tuer comme on renonce à la bouteille.