Pompéi

Entre film catastrophe et love story sur fond historique, Pompéi séduit les filles comme les garçons. Volcan en éruption + beaux gosses couverts de sueur = spectatrices en ébullition ! Pour son passage au grand écran, Kit Harington obtient la mention bien.

Plus fun qu'une extinction de civilisation ne doit l'être, le Pompéi 3-D d'Anderson est joyeusement kitsch mais passionnant - un croisement du "Titanic et du Gladiator du pauvre".

Un film mi-épique mi-catastrophe, Pompéi réussi son plan ambitieux pour un effet très captivant.

Ne vous attendez pas à en apprendre plus sur l’évènement de 79 ap JC, Paul W.S Anderson a clairement misé sur le divertissement et non sur l’historique. Histoire d’amour, de vengeance tout y est mais même si notre héros est gladiateur, on est loin du flamboyant peplum de Ridley Scott en 2000. Bref on n’est pas volé, on en prend plein la vue lorsque le volcan se réveille pour le cours d’histoire par contre, on devra se rabattre sur Wikipédia.

La peste soit de Paul W.S. Anderson ! Alors qu’on s’attend toujours au pire de la part de l’homme coupable de Mortal Kombat et d’Aliens vs Predator, on se surprend à trouver des qualités à ses Trois Mousquetaires 3D, ou à ce dernier Pompéi. Surtout avec un slogan comme Vivez la plus grande catastrophe de l’histoire : mais non, le bonhomme met la meilleure volonté du monde à poser côte-à-côte de bonnes idées surprenantes, une évidente jouissance de metteur en scène de grand spectacle et les idées les plus débiles et moches.

Ce film catastrophe emprunte à beaucoup de cartons précédents son univers et son style. Pour un mix opportuniste. Ici 2012, Gladiator et 300. Et Kit Harrington (Game of thrones), malgré ses abdos découpé au laser, est loin d’avoir le charisme ou le métier d’un Russell Crowe. Au final, un déluge d’effets spéciaux qui donne l’impression de voir un jeu vidéo malgré le sérieux de l’entreprise.

Un péplum riche en testostérone qui met à l’affiche le jeune Kit Harrington, révélé par la série TV Games of Thrones.

Un étonnant film catastrophe, mais l'effet vintage réaliste est la seule nouveauté de ce film dopé d''effets 3D

Andersson a réussi à rendre la catastrophe du Vésuve aussi brillante au niveau 3D que celle du "Titanic".

Dans le sillage des néo-péplums façon Troie ou la série Spartacus, et du film catastrophe 2012, voici une troisième version (après celles de 1935 et de 1959) consacrée à la célèbre éruption. Tourné en 3D avec un déluge d’effets numériques, ce Pompéi, si spectaculaire soit-il, s’oubliera sitôt vu.

Maîtrisé dès lors qu'il assume son côté spectaculaire et divertissant, le film se perd dans le récit de sa simplette histoire d'amour, qui ne bénéficie pas d'une direction d'acteurs à la hauteur.

De ce fatras de situations stéréotypées, il n'y a donc pas grand-chose à espérer (...) S'il nous divertit un temps avec des scènes de combats entre gladiateurs, Anderson sait, comme n'importe quel spectateur, que l'essentiel vient toujours avec le moment du sacrifice, celui par lequel le film se voue à sa propre destruction. Le blockbuster est assurément un art de la flambe, et rien de mieux pour cela qu'une éruption volcanique. De ce point de vue, le film impressionne.

Parfois difficile à défendre, le film catastrophe de Paul Anderson souffle le vide artistique sur la cité de Pompéi, mais avec un goût certain pour le spectacle et une générosité qui satisfera le grand public.

Pompeii, rythmé par une musique qui nous dicte nos émotions et par des combats trop chorégraphiés, ne nous offre que très peu de substance à nous mettre sous la dent. Même l'idylle amoureuse (qui met tout de même en scène deux très belles personnes dans un contexte de cataclysme inspirant) s'avère d'une mièvrerie insipide.