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Vertige de la création où l’auteur se confond avec son personnage. A moins que ce ne soit l’inverse. Sebastian ne sait plus très bien, lui qui dans la « vraie » vie est en réalité Max, un jeune écrivain. Ce dernier use de son avatar pour vendre ses charmes à des hommes plus âgés. Le récit fonctionne à la manière d’un thriller très sensuel où les frontières disparaissent. Sebastian/Max aussi actif sexuellement que passif dans ses rapports directs joue à fond la carte du mystère. Un mystère qui finit par ne plus en être un à force d’installer la mise en scène dans une atmosphère ouatée où le pêché de redondance guette.