-
Comme l'exige la tradition de la stoner comedy, Anna Faris va vivre tout, et surtout n'importe quoi, croisant des fans enfumés de Star Trek, un coloc passablement dérange et l'exemplaire original du maniifeste du parti communiste. Evidemment, ce n'est pas le pourquoi qui compte mais le comment, domaine dans lequel le cinéaste excelle comme personne (rythme stoboscopique, plans hallucinogènes, humour décalqué, bande-son criblée de bombes électros...).
Toutes les critiques de Smiley Face
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
S'il ne restait qu'une seule image de cette comédie envapée, trépidante et cahotante sarabande de gaffes, bévues et hallucinations, ce serait, en très gros plan (incliné), la bouille ahurie de la blonde Anna Faris (vue dans Scary Movie et aperçue dans Lost in translation). Explosive combinaison d'un physique à la Britney Spears et d'un extraordinaire talent comique, à base de mâchoire décrochée et de gesticulations hasardeuses, elle compose un personnage inédit, la première bimbo burlesque, un irrésistible clown sous influence.
-
Après le tourmenté Mysterious Skin, Gregg Araki change de registre et nous offre sa vision de la « stoner comedy » (comédie défoncée). Jane (Anna Faris) actrice spécialisée dans la glande décide par fainéantise d’engloutir les gâteaux qu’a laissé traîner son coloc’. Alors qu’elle pensait ingurgiter une dizaine de muffins, elle vient de s’enfourner des space cake. Les tribulations de notre amie peuvent commencer. Smiley Face fait un peu pâle figure face au film de beuh culte, Eh Mec, elle est où ma caisse. Certes le scénario regorge d’idées originales, mais elles sont souvent mal exploitées. Heureusement, Anna Faris fait étalage de ses mimiques incroyables et reste fidèle à ce qu’elle fait si bien dans la saga Scary Movie. Pas de grande surprise pour un film sympathique, mais que l’on appréciera peut-être à sa juste valeur si l’on est dans un état proche de celui de son héroïne.
-
La qualité majeure de cette comédie réside dans une certaine capacité à utiliser la paranoïa consécutive à l'état de son personnage pour décrire une Californie inquiétante ressemblant à un faux Eldorado, sans cesse hanté par la possibilité de la répression de tout ce qui ne se conformerait pas à un modèle de mesure. Peinant parfois à tenir la distance du long métrage, le film souffre d'une difficulté à trouver des comparses et des seconds rôles à la hauteur de son actrice principale.