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Comme à son habitude, Sophie Fillières spécule sur les mots. Un chat, un chat, oui, mais comment appeler les choses par
leur nom quand Célimène s’appelle aussi Nathalie et qu’elle donne sa langue au chat chaque fois que les souris dansent ? Si le film joue littéralement à chat perché avec un spectateur plus que consentant durant la première heure, il finit, hélas,
par se mordre la queue.
Toutes les critiques de Un Chat, Un Chat
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Séparément, la plupart des scènes d'Un chat, un chat sont un trésor d'humour et de fantaisie. Pourquoi donc le film perd-il de son rythme sur la longueur ?
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S'il n'était éclairé par un sens du comique qui évoque parfois, c'est logique, le cinéma muet, s'il n'était porté par une ironie toujours piquante, le film pourrait être le récit assez noir d'un cas de dépression tendance aphasique. Mais, ici, tout est ludique. (...) Il faut prévenir qu'Un chat un chat est un petit ovni dans la production française actuelle. Sophie Fillières, dont c'est le quatrième film, creuse son sillon, la comédie poétique et décalée, gravité sous une apparente légèreté, brio dans l'écriture.
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La cinéaste s'est inventé un style, qu'elle décline cette fois de façon plus souterraine, peut-être plus touchante car la jubilation de la facétie verbale s'estompe insensiblement derrière l'investissement personnel. Un chat un chat est un autoportrait crypté. L'histoire d'une rupture qui génère déprime et impuissance.
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Difficile d'adhérer à cet humour absurde, de s'identifier aux situations surréalistes et des suivre les dialogues forts improbables et souvent surfaits.