Paperman est le prochain court-métrage de Disney, mêlant le dessin en 2D et l’animation en 3D.Paperman a été dirigé par John Kahrs, l’animateur des Indestructibles, de Ratatouille ou encore de Monstre et Cie. Pour l'instant, la réalisation a seulement été proposée au Festival international du film d'animation d'Annecy. Le court-métrage est en fait destiné à être diffusé juste avant Les mondes de Ralph, dès le 2 novembre prochain.Une poignée d'images du film ont cependant été dévoilées sur le site Entertainment Weekly. L’occasion de découvrir les deux protagonistes du film et la façon dont a été réalisé Paperman.Paperman est un doux mélange entre la profondeur numérique et la qualité artistique d’un croquis. Avec ce dessin animé, Disney revient à ses sources, laissant la main des dessinateurs prendre le dessus sur le numérique, pour des résultats très convaincants. Une façon de faire artisanale, laissée aux placards durant les dernières décennies, dans un milieu cinématographique qui subit la dictature du numérique. John Kahrs n’hésite pas à argumenter pour appuyer son choix : "Le dessin peut avoir un effet immense sur le spectateur. Vous pouvez retranscrire toutes sortes d’émotions, allant de la colère à la surprise, en passant par l’angoisse, avec seulement quelques lignes de crayon…, avant d'ajouter : Ceci dit, l'animation ne peut pas être exactement la même qu'autrefois. Je pense que pour revitaliser de la 2D, il faut être novateur." Cette première image est issue de la séquence d’ouverture du film, mettant en scène les deux personnages principaux sur le quai d’une gare, où le héros, Paperman, tombe sous le charme de la jeune femme.Paperman, un jeune employé New Yorkais, qui va donc chercher à avouer ses sentiments à celle qu’il aime, en lui envoyant des avions en papier par sa fenêtre. (C’est aussi ce qui explique le bloc de papier sur son bureau.)Cette technique de drague particulière sera en fait le fil conducteur du court-métrage.On nous promet une histoire teintée de nostalgie, loin des e-mails et des messages téléphoniques si faciles et distants, où les péripéties sont multiples... à l’image de la difficulté d’une réalisation en 2D.La réalisation du film a aussi été rendue possible grâce à la patte des vétérans du studio Disney. Glen Keane, dessinateur de La Petite Sirène, a participé au projet. La figure féminine de Paperman n'est pas sans rappeler Ariel, d'ailleurs. On lui doit aussi le titre d’Aladdin, dont on se souvient de la police ondulée et généreuse. "Il a été d’une grande aide, il a réussi à cristalliser les personnages", témoigne Kahrs.Le réalisateur continue d’expliquer son projet, en racontant comment il imaginait le personnage féminin de Paperman : "Je ne voulais pas qu’elle soit trop belle.", de sorte que le couple puisse paraître crédible, Paperman étant "un mec normal, mignon mais normal."Paperman s’inscrit réellement comme un projet proche des anciens Disney connus de tous, et dont beaucoup restent nostalgiques. "Mais maintenant, nous sommes dans la première partie de ce nouveau millénaire, conclue le réalisateur, et nous célébrons ce retour à l’artisanat."
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