Toutes les critiques de A la lueur de la chandelle

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thomas Baurez

    Une belle et grande demeure bourgeoise au lustre un tantinet décati. Le temps et l’Histoire ont fait leur œuvre, y ont déposé les sédiments d’une mémoire. Le portugais André Gil Mata (L’Arbre (Dvro)) use d’une mise en scène attentive qui scrute le moindre espace cherchant par l’essence gracile de sa mise en scène à enivrer le regard. Au sein de la maison, les générations se côtoient, se croisent, s’entremêlent, des destins se jouent, la parole est rare, les gestes empruntés… Tous s’agitent à pas feutrés, jusqu’à l’épuisement du procédé.