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Le film, en salles le 18 décembre, ajoute-t-il quelque chose au sens du mythe [d'Angélique] ? (...) Oui.
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Evidemment, les Cassandres crieront au film inutile, vieillot et mal joué. Ce sont les mêmes qui tarabustaient les films de Borderie et aujourd’hui les préfèrent à l’interprétation de Zeitoun. Sacré pari tout de même que de faire revivre ce cinéma de cape et d’épée dont le cinéma français a été un fer de lance (« Le capitan », « Les Trois mousquetaires », « Le Bossu »…). Et il y parvient, avec de beaux combats à l’épée, violents et un Gérard Lanvin en Joffrey de Peyrac convaincant
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Évidemment, on peut s'agacer des tirades façon Grand Siècle, de la musique grandiloquente, de la mise en scène aux effets appuyés, de la tignasse impossible de ce cher Joffrey... Mais on peut aussi se laisser emporter par les rebondissements à foison, les réparties mordantes des promis, la passion d'Angélique qui naît de l'intelligence et de l'humanisme de Peyrac, les promesses d'amour au-delà la mort, les beaux costumes et les ors rutilants des décors éclairés à la torche, les traîtres aux mille visages et les duels à l'épée dans de sombres venelles coupe-gorge.
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Nora Arnezeder incarne une Angélique plus mutine, et aussi séductrice que sa glorieuse aînée. Mais autres temps… Là où les spectateurs étaient aux anges en apercevant une épaule dénudée de Michèle Mercier, Nora Arnezeder ne dissimule rien de ses charmes recto verso. Pas sûr qu’à l’ère des sites X d’Internet, les spectateurs soient autrement troublés. Une adaptation honnête, mais qui manque de soufre.
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A 24 ans, Nora Arnezeder relève le gant de dentelle avec charme et tempérament. Pour donner la réplique à la belle, Gérard Lanvin était l’acteur idéal. Le jeu, ici, pour les nostalgiques, consiste à faire table rase du canevas initial. Pour les nouvelles générations, on doute que le spectacle ait beaucoup d’attrait. Si le premier volet marche, Zeitoun tournera le second. Angélique, marquise des paris…
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Une adaptation peu convaincante du célèbre roman.
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Il est dangereux de confronter ses souvenirs à la réalité. La nouvelle version d' Angélique, marquise des anges d'Ariel Zeitoun ne tient pas la comparaison. Mais le défi n'était-il pas impossible à relever? Autant Robert Hossein nous a fait rêver sous la cicatrice de Joffrey de Peyrac, autant Gérard Lanvin, massif, la soixantaine passée peine à séduire. Balafré comme cela n'est pas permis, cheveux mi-longs, l'acteur a l'air d'être déguisé, il ne fait pas le poids. Et que dire d'Angélique, autrefois interprétée par la pulpeuse Michèle Mercier? Nora Arnezeder en a la beauté, mais pas la sensualité. Ariel Zeitoun a conservé la trame du roman d'Anne et Serge Golon, mais pris des raccourcis.
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Le résultat est un fouillis rutilant d'artifices et d'ors, trop peu subtil pour être chic, et comme son protagoniste Peyrac, trop riche pour être honnête. Mais (...) pour peu que l'on garde à l'esprit que, s'ils valent un peu mieux que des romans de gare, les livres d'Anne Golon ne sont jamais qu'un divertissement facile en costumes, l'Angélique nouvelle reste envisageable.
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(...) Nora Arnezeder belle comme un cœur, mais aussi bonne actrice qu’une Miss France sous valium. Si le film ne dépasse jamais le stade de l’anecdote ravissante, c’est en partie à cause d’elle – à côté, Michèle Mercier passe pour Marylin. Pour autant, le film n’est pas spécialement has been, juste chiche, barbotant dans son absence de génie entre deux accélérations de scénario.
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Bel exploit pour Ariel Zeitoun qui, en 2013, signe un film plus cheap et plus ringard que la version sixties de Bernard Borderie. Duel à l’épée bordélique et mollasson, inserts de plans fixes a priori issus d’archives des années 70, accélérations saugrenues, manque de souffle romanesque, sa mise en scène accumule les fausses notes. Idem pour sa direction d’acteurs
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L'évolution de la marquise, sa relation avec Joffrey de Peyrac, les intrigues de Cour, tout s'enchaîne pour un résultat bâclé et sans saveur.
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Si Gérard Lanvin (Joffrey de Peyrac) et Nora Arnezeder (Angélique) limitent les dégâts, la mise en scène paresseuse laisse perplexe. Quel ennui ! Les fans ne retrouveront pas la touche d’érotisme et d’exotisme qui faisait le sel de l’original et de son héroïne, interprétée par Michèle Mercier. Pourquoi un remake ?
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Il ne faut pas plus de 2 minutes pour comprendre qu’Angélique 2013 est une franchise mort-née.
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Une catastrophe absolue. On a déjà vu des trucs plus nuls mais à ce niveau de production coûteuse, c’est sans doute une première.
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Tout pour plaire. Et, à l'arrivée, tout pour déplaire. La mise en scène oscille entre hystérie (le premier quart d'heure) et absurdités; la postsynchronisation est calamiteuse; il n'y a aucun souffle, aucune émotion, parfois de la gêne...
Angélique