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Tourné façon found footage, histoire de se la jouer plus techno moderne (mais était-ce utile ?), le film mélange, avec bonheur, "Retour vers le futur", "L'effet papillon" et les teen comédies post-John Hughes. Le rythme est enlevé, les gags souvent drôles, et le spectateur s'éclate.
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Le film a ainsi le mérite de tenter une métaphore autour des formes traditionnelles et plus modernes de dépendances, même si cela revient au final à verser dans une moralisation plutôt hypocrite (...) Pas de quoi permettre pour autant à ce "Projet Almanac" de rester dans les mémoires.
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Les paradoxes des voyages temporels perdent leur charme dans ce film de Dean Israelite, mis en scène comme une émission de MTV avec pub intégrée pour boisson énergisante. Pas très pétillant.
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Une machine à voyager dans le temps aurait servi à revenir aux premiers jours du projet et à obliger les auteurs à écrire un vrai scénario, à réfléchir à leur casting et à leur mise en scène.
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En dépit de la caméra subjective, supposée rendre l'intrigue plus réaliste, le film ne décolle pas. (...) Malgré un discours naïf et superficiel, l'expérience peut s'avérer plaisante sur le moment, à condition de faire abstraction des grosses ficelles scénaristiques et du placement de produit qui dépasse les limites du raisonnable.
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"Projet Almanac" vise un public à la cervelle creuse, sans ambition imaginative. Un film vite réalisé qui sera encore plus vite oublié.
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"Projet Almanac" s’inscrit surtout dans l’imbécillité du film de teufeurs décérébrés. Jamais drôle comme "SuperGrave", ni totalement à la ramasse comme "Projet X", il souffre surtout du manque de rage de ses personnages, étiquettes adolescentes sans substance qui ne se définissent que dans le stéréotype.
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Ces aventures insipides, sans rythme ni suspense, et leurs héros délavés éreintent les rétines et les tympans.
Projet Almanac
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