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En quelques plans, Joe Wright explose les conventions du mélo vintage et se débarasse de l'ombre pesante de James Ivory. Dans une mise en scène aérienne faite d'arabesques et de gros plans pompiers, la sexualité, le romantisme et la culpabilité se mêlent dans une orgie sensuelle et vénéneuse. Film de guerre, mélo, drame épique, Reviens-moi est une oeuvre brillante peuplée de comédiens fantastiques.
Toutes les critiques de Reviens-Moi
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Situant le coeur du récit en plein conflit mondial, Joe Wright (Orgueil et Préjugés), effrayé, sans doute, d'être à tout jamais classé comme un cinéaste intimiste, se paie un vrai coup de folie : dans un Dunkerque où les troupes alliées tentent d'embarquer, il filme un plan séquence avec deux mille figurants, une grande roue, un bateau échoué sur le sable, une partie de foot, un choeur militaire et l'intervention surprise d'un extrait du Quai des brumes de Carné. Une démesure à la Orson Welles. Mais c'est en Losey qu'on le préfère, lorsqu'il parvient à suggérer toute l'ambiguïté de personnages en déroute.
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Un film en forme de saga qui commence comme une romance passionnée et tourne à la tragédie sur fond de Seconde Guerre mondiale. Ce virage un peu brusque désarçonne. Reste l'élégance des images de Joe Wright, la fougue du jeune de James McAvoy et le charme, parfois un peu figé, de Keira Knightley.
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Le rythme saccadé scande la première partie, très réussie, de ce film réalisé par Joe Wright, spécialiste des adaptations de best-sellers depuis Orgueil et Préjugés. La guerre en plans-séquences dans le port de Dunkerque est plus ennuyeuse.
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Joe Wright dépoussière le mélo historique pour révéler le coeur qui bat. L'opacité de la seconde partie complique cette belle histoire de trahison et d' "expiation", qui avait les atouts d'un classique mais s'étiole tristement.