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(...) ce thriller politique en costume est avant tout un grand film d'amour qui a le feu.
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Cette affaire royale, son suspense et ses intrigues politiques, fait battre les coeurs, comme elle a fait battre ceux des hommes des Lumières, en ces temps où, pour certains, le peuple comptait peu. Un film intelligent et grave.
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Un roman fleuve datant de l’époque du 18ème siècle qui traite d’une période dramatique vraiment intéressante, pas évoquée depuis longtemps
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par Bernard Achour
Toutes les critiques de Royal Affair
Les critiques de la Presse
Même si sa splendeur picturale ne tourne jamais à la contemplation et si son réalisme se garde bien d’emprunter le chemin de la barbarie gore, il faut peut-être remonter à Barry Lyndon, de Stanley Kubrick, et à La Chair et le Sang, de Paul Verhoeven, pour trouver un film historique d’une telle envergure. Non content d’aborder un sujet peu enseigné dans nos écoles (la naissance, dans la douleur, de la démocratie au Danemark), il transcende son aspect pédagogique par une dramaturgie, une puissance d’incarnation et une tension politico-psychologique impressionnantes. Circonscrit à la naissance d’une amitié et à la trahison qui y mettra fin, rarement le combat immémorial que se livrent les forces du progrès et la tyrannie de l’immobilisme ne se sera déployé dans une oeuvre aussi intelligemment spectaculaire. En prime, au coeur d’un casting en béton, la révélation de Mikkel Boe Følsgaard, inoubliable dans le rôle d'un Christian VII aussi bouffon que tragique.
Porté par la générosité de ses comédiens et le soutien de Lars von Trier, ici producteur, Nikolaj Arcel signe un long métrage envoûtant, à la mise en scène pleine de délicatesse et d’élégance.
Cette plaisante reconstitution romanesque signée Nikolaj Arcel et joliment jouée par Mads Mikkelsen et Alicia Vikander, permet de comprendre pourquoi les Danois se vantent d'avoir contribué aux Lumières et inspiré les révolutions ultérieures.
Royal Affair, de Nikolaj Arcel, qui pourrait être Le discours d'un roi danois, portée par un Mads Mikkelsen au charisme indéniable.
Superbe et impresionnant.
Intense et passionnant, le film s'appuie davantage sur ses comédiens exceptionnels et les soubresauts historiques que sur sa mise en scène classique, surlignée par la musique.
C'est fluide, esthétiquement somptueux, avec ce qu'il faut de brume, de boue, de costumes, de bals et d'épées. Avec, surtout, Mads Mikkelsen, dont le magnétisme est comme d'habitude irrésistible. Et peut-être même un peu plus que d'habitude
Un mélange enivrant de politique, de passion, d’histoire et de tragédie avec une pointe d’humour
Malgré un filmage parfois maniéré, Royal Affair trouve un équilibre sensible entre élégance picturale et fluidité de la mise en scène, pour donner tout son écho contemporain à cet heritage film à la danoise.
Une leçon d’histoire et une liaison passionnelle interdite à la fois passionnante et brillante.
Cette alliance interdite changera à jamais l’histoire du Danemark, grâce à l’influence sur le couple des philosophes des Lumières. Un drame romantique historique et passionnant porté par des comédiens, Mads Mikkelsen en tête, qui rendent cette “Affair” véritablement royale.
Un drame historique tragique avec du fond et exposé avec les tripes.
Cette épopée est mise en scène avec éclat et flamboyance par Nikolaj Arcel, scénariste de la trilogie Millenium. Il s’est assuré un générique palpitant : Mads Mikkelsen, Mikkel Boe Folsgaard, Alicia Vikander notamment, pour faire vivre cette passionnante époque prémonitoire. Elle annonce tous les bouleversements dont le Vieux Continent sera peu après le théâtre. La France en tête.
Des faits historiques passionnants, appuyé par une histoire vrai légèrement romancée, un film qui mérite d’être bien classé au box office.
Le film d’Arcel, coproduit par Lars Von Trier, a été un gros succès dans son pays d’origine. Même si de facture très classique et sacrifiant un peu trop à tous les codes du drame passionnel en costume, Royal Affair n’en demeure pas moins plein de séduction, notamment grâce à Mads Mikkelsen dans le rôle du libertin Struensee et surtout à l’inconnu Mikkel Boe Folsgaard, récompensé à juste titre à Berlin pour sa prestation fantastique dans le rôle du monarque débauché et cinglé.
Incroyablement réalisé et superbement écrit, ce drame touchant, provocant et bouleversant est sublimé par la performance de l’incroyable Mads Mikkelsen.
Cette fresque épique évoque un épisode fascinant de l’histoire danoise, entre passion interdite et philosophie des Lumières.
Captivant, élégant, bien joué. Tout ce que l’on recherche dans un drame historique.
Royal Affair ne révolutionne pas le film historique (la mise en scène se contente d’illustrer platement les divers conflits et idylles), mais se distingue par l’habileté de son scénario et, surtout, la qualité impressionnante de son interprétation. Aux côtés de l’indiscutable Mikkelsen, Alice Vikander (la reine) et Mikkel Boe Folsgaard (le roi) font plus que tirer leur épingle du jeu. La réussite du film leur doit beaucoup.
Le méchant de James Bond Mads Mikkelsen crève l’écran dans l’histoire du plus gros scandale de la monarchie Danoise.
Cette fresque amoureuse captivante, qui restitue un événement authentique de l’histoire danoise, se dévore comme un thriller politique en perruques et costumes d’époque. Réalisé par le scénariste du « Millénium » suédois, « Royal Affair » confirme le talent protéiforme du charismatique Mads Mikkelsen (...)
« Royal Affair » raconte cette histoire incroyable mais authentique avec une ambition artistique peu commune. Produit par Lars von Trier, réalisé par le scénariste de « Millénium » et interprété, entre autres, par Mads Mikkelsen et Mikkel Boe Folsgaard (son interprétation de Charles VII lui a valu un prix à Berlin), « Royal Affair » est une formidable parabole sur l’utopie que rehausse la partition musicale de Gabriel Yared.
La beauté énergique d'Alicia Vikander et le jeu délirant de Mikkel Boe Folsgaard dans le rôle du souverain du Danemark élève par moments ce film au-dessus de sa condition de divertissement pédagogique.
On rit, on pleure et on frissonne face à ce tableau lyrique, dépeignant les derniers soubresauts de la monarchie absolue du Danemark.
Ce film, romantique à souhait, développe le plaisir de l'attente, la tendresse entre les âmes soeurs.
Royal Affair est donc un film solide, joli, qui ne trébuche jamais. Sans bavure ni dégoulinade. Sans défaut. A part celui de chercher la perfection au prix d'un cruel manque de chair.
Trop didactique, ce film historique séduira néanmoins les amateurs de romanesque
Royal Affair s'interroge sur la portée politique de cette liaison. Nikolaj Arcel (scénariste du Millénium danois) signe une oeuvre classique dans la forme mais passionnante sur le fond. Il s'est entouré d'excellents interprètes, dont le magnétique Mads Mikkelsen. Retenez également le nom de Mikkel Boe Folsgaard, un jeune acteur incroyable dont c'est le premier film, récompensé à Berlin de l'Ours d'argent pour son interprétation du roi fou.
Mads Mikkelsen se retrouve dans le rôle d’une personne droite mais qui reste totalement impassible et effacé devant son rival Ryan Gosling.
Cette romance exquise, tirée de faits historique au Danemark, à l’époque de la polarisation politique, nous éclaire sur ce sujet difficile tout en apportant cette touche romanesque divine d’intrigue et de passion.
Cette association entre les deux hommes, estime et manipulation confondues, fait le piment du film. A quoi s'ajoute une surprise dans l'interprétation : la star danoise Mads Mikkelsen est presque éclipsée par celui qui interprète le roi, Mikkel Boe Følsgaard. C'est à lui que le jury de Berlin décerna le prix d'interprétation. En récompensant aussi le scénario. Soit, en effet, les deux atouts du film.
Des batifolages en dentelle, des complots politiques et des tragédies familiales, rien ne manque au cadastre de cette banale et laborieuse romance historique, sinon un souffle romanesque, un point de vue, ou encore un peu de danger qui déborderait le cadre de la simple reconstitution ad hoc. Mads Mikkelsen y est lui comme à son habitude : flottant, bizarre, et pas loin de somnoler.
Sur un sujet historique passionnant, une sorte de soap opéra des Lumières, tranquillement consensuel.
Dans le genre “passion amoureuse avec Mads Mikkelsen”, on préférera à cette bien fade liaison royale le Coco Chanel de Jan Kounen.