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Lambert, sex addict repenti, est désormais conseiller conjugal. Il parvient à rester abstinent grâce à son implication dans le travail. Lorsqu’il recrute comme assistante Judith, séductrice à la sexualité débridée, la tentation s’invite à nouveau dans sa vie. Commence alors pour le duo une partie de cache-cache amoureux. On reproche très souvent aux scénarios de comédies françaises d’être formatés en vue de leur passage à la télévision. Mais dans le cas de ce projet initialement pensé comme une série par Tonie Marshall, le souci tient surtout à la banalité d’une mise en scène exploitant mal l’idée d’un désordre sentimental lié à l’addiction sexuelle. Patrick Bruel a beau jouer avec application l’homme frustré face à une Sophie Marceau physiquement très généreuse, les joutes verbales qui opposent les deux personnages créent peu d’étincelles comiques en raison d’un flagrant manque de folie visuelle. Sans jamais flirter avec la veine romantico-sociale qui habitait "Vénus beauté (institut)", la réalisatrice coupe ainsi étrangement "Tu veux ou tu veux pas" de toute sensualité, ne retrouvant pas le pétillement auquel elle nous avait habitués.
Toutes les critiques de Tu Veux ou Tu Veux pas
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ne résistez pas à un duo irrésistible !
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Avec un tel couple-star à l'affiche, réuni pour la première fois à l'écran, qu'importe le flacon, pourvu que les spectateurs aient un sentiment d'ivresse. Si l'on veut voir le verre à moitié vide, on dira que cette romance légère et un peu poussive a le cul entre deux chaises. Côté verre à moitié plein, on dira que c'est joyeux et sympa.
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« Tu veux ou tu veux pas » est un film de guerre en dentelles. On aime ou on n'aime pas. Nous, on n'a pas détesté.
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Inégale dans son rythme mais rehaussée par de délicieuses séquences surréalistes, c'est la fantaisie piquante d'une cinéaste qui regarde son alter ego sans rivalité ni dépit.
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Tonie Marshall filme des séquences statiques où les dialogues piquent à peine, et d'autres, lourdement stylisées et franchement loupées.
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Désinvolture à tous les étages, vulgarité "hétéro beauf", acteurs pétris de tics... A l'arrivée : un embarras sans nom.
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Tonie Marshall trouve dans l’addiction sexuelle un formidable sujet de comédie, inédit (hormis la série US Californication) et culotté. Las, malgré ses deux stars pourtant prêtes à jouer sans complexe
le jeu d’une certaine crudité, le résultat est bien trop sage et dénué de surprise pour nous faire grimper aux rideaux… -
Patrick Bruel et Sophie Marceau en font des tonnes dans ce film ouvertement inspiré par la comédie romantique américaine. Ils se tournent autour, se chambrent, se séduisent, se chamaillent… Ça fonctionne. Leur duo d’inadaptés sentimentaux, crédible et amusant, fait presque oublier l’intrigue consensuelle et ses grosses ficelles scénaristiques. C’est léger, sympathique et ça ne s’élève pas au-dessus de la ceinture.