Choix n°1 : Ma vie avec Liberace de Steven Soderbergh, avec Michael Douglas, Matt Damon...Synopsis : Avant Elvis, Elton John et Madonna, il y a eu Liberace : pianiste virtuose, artiste exubérant, bête de scène et des plateaux télévisés. Liberace affectionnait la démesure et cultivait l'excès, sur scène et hors scène. Un jour de l'été 1977, le bel et jeune Scott Thorson pénétra dans sa loge et, malgré la différence d'âge et de milieu social, les deux hommes entamèrent une liaison secrète qui allait durer cinq ans. 'Ma Vie avec Liberace' narre les coulisses de cette relation orageuse, de leur rencontre au Las Vegas Hilton à leur douloureuse rupture publique.D'après l'ouvrage de Scott ThorsonLe film n'ayant pas trouvé de distributeur pour le cinéma, Behind The Candelabra devient un téléfilm pour la chaîne HBO aux États-Unis tandis qu'une sortie en salles est prévue en France.L'avis de Première : Deux personnages, une trajectoire rectiligne et pas le moindre morceau de bravoure ostentatoire à l’horizon : Ma vie avec Liberace est d’une facture si modeste que l’on se demande s’il s’agit bien du chant du cygne de Steven Soderbergh au cinéma. Pour autant, cet étrange mélo ne manque ni d’éclat ni d’inspiration, dépassant même sans forcer les « mondofilms » de type Traffic ou Contagion qui ont jalonné la carrière hollywoodienne du réalisateur. Lequel enregistre ici, avec une précision chirurgicale mâtinée d’ironie sourde, le mystère et l’absurdité d’une vie de couple au long cours : rapports de pouvoir qui structurent l’intimité du duo ; mélange de concessions, de gâteries et d’humiliations plus ou moins tolérées (voire secrètement désirées) selon la période et le point de vue. La force du fi lm réside dans sa manière d’animer cette double routine (celle du biopic et celle de l’étude de moeurs) sans jamais sombrer dans l’hystérie de la romance passionnée ni celle de la caricature du showbiz gay seventies à la Michou – ce qui n’empêche pas une causticité qui confine parfois au comique absolu. Tout au long du film, Soderbergh nourrit un trouble insondable et ténébreux, une ambiguïté à la fois subtile et dynamique qui dépasse jusqu’aux motivations conscientes des personnages. Une réussite qui tient aussi à l’osmose fabuleuse entre les deux acteurs, au point qu’au bout d’un quart d’heure, on ne cherche plus à déterminer qui, de Douglas ou de Damon, est le meilleur.Bande-annonce : Choix n°2 : Les Miller une famille en herbe, de Rawson Marshall Thurber, avec Jennifer Aniston, Jason Sudeikis...Synopsis : David Burke est un dealer à la petite semaine qui se contente de vendre sa marchandise à des chefs cuisiniers et des mamans accompagnant leurs fils au football, mais pas à des ados car, au fond, il a quand même des principes ! Alors que tout devrait se passer au mieux pour lui, les ennuis s’accumulent... Préférant garder profil bas pour des raisons évidentes, David comprend, à son corps défendant, qu’on peut subir la pire injustice même lorsqu’on est animé des meilleures intentions : tentant de venir en aide à des jeunes du quartier, il se fait agresser par trois voyous qui lui volent sa marchandise et son argent. Il se retrouve dans une situation des plus délicates puisqu’il doit désormais rembourser son fournisseur, Brad.Afin d’éponger sa dette – et de rester en vie –, David n’a d’autre choix que de jouer dans la cour des grands en se rendant au Mexique pour ramener une importante cargaison de drogue à Brad. Réussissant à convaincre ses voisins – Rose, une strip-teaseuse cynique, Kenny, qui aimerait bien tester la marchandise et Casey, une ado débrouillarde couverte de tatouages et de piercings – de lui venir en aide, il met au point un plan censé être infaillible : avec ses complices qu’il fait passer pour sa femme et ses deux grands enfants, il met le cap sur le Mexique au volant d’un camping-car flambant neuf le jour de la fête nationale. Ce week-end risque bien d’être explosif..L'avis de Première : Il n’y a pas de secret, une bonne comédie commence par un bon pitch, et celui des Miller... a quelque chose d’irrésistible. Un concept immédiat et évident qui ouvre à Rawson Marshall Thurber (DodgeBall) une autoroute lui permettant d’enchaîner les situations improbables. Les gags extrêmes sont là, mais c’est dans ses moments moins « décoiffants » que le film fait la différence. Lors de ces respirations qui donnent aux personnages la possibilité de dépasser les archétypes pour devenir réellement attachants ou grâce à ces dialogues particulièrement mal élevés dont les quatre acteurs se délectent. Jason Sudeikis le premier, parfait en chef d’une famille (dé)composée dans cette comédie… stupéfiante.Bande-annonce : Choix n°3 : Riddick de David Twohy, avec Vin Diesel, Jordi Molla...Synopsis : Riddick a été laissé pour mort sur une planète brûlée qui semble exempte de toute vie. Pourtant, il se retrouve rapidement obligé de lutter pour sa survie contre des prédateurs aliens plus mortels que tous les humains qu’il a affrontés au cours de sa vie. Il trouve un refuge précaire dans une ancienne gare de transit interstellaire désaffectée. La seule façon pour lui de s’en tirer est d’activer une balise d’urgence et d’alerter les mercenaires et autres chasseurs de primes, qui se ruent vers la planète à la recherche de leur proie.Suite du film Les chroniques de RiddickPas de critique pour ce film.Bande-annonce : Les autres sorties de la semaine sont ici
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