L'acteur avait brillé aux côtés de Robert de Niro dans la comédie policière de 1988, avant d'incarner le maître du Saint-Bernard le plus célèbre du 7e art.
C'est un visage que connaissent parfaitement tous ceux qui ont grandi dans les années 1990. Charles Grodin est mort ce mardi des suites d'un cancer, à l'âge de 86 ans. Il restera pour beaucoup d'entre nous comme le papa de Beethoven, George Newton, père de famille attachant et prêt à tout pour ses enfants, même à adopter un énorme Saint-Bernard enchaînant les catastrophes !
Un rôle qu'il a incarné dès 1992 et qu'il reprendra dans la suite de 1993, mais qu'il laissera ensuite pour les deux volets suivants et la litanie de Beethoven en Direct-to-DVD sortis dans les années 2000.
Nicholle Tom, qui jouait sa fille dans les deux premiers films (avant de rejoindre Une Nounou d'Enfer) n'a pas manqué de saluer la mémoire de celui qu'elle "appelait papa ! Ça me brise le cœur d'entendre son décès. Il a apporté une telle joie à ma toute première expérience d'actrice. Je me souviens qu'il était toujours généreux et patient..."
Si la saga familiale fut incontestablement sa partition la plus marquante, Charles Grodin avait déjà fait carrière avant Beethoven. On avait pu le croiser dans le Rosemary’s Baby de Roman Polanski (en 1968), juste après ses débuts à la télé dans le soap The Young Marrieds. Mais aussi et surtout, il explosa au cinéma aux côtés de Robert de Niro dans la comédie policière Midnight Run (en 1988), du duo Martin Brest et John Ashton qui était déjà derrière Le Flic de Beverly Hills quatre ans plus tôt. Grodin y incarne un gentil comptable de la mafia que doit ramener à Los Angeles un chasseur de primes peu scrupuleux. Une cavalcade en duo devenue culte avec le temps et qui rencontra un certain succès à l'époque, entraînant le tournage de trois suites en téléfilms (sans lui ni de Niro).
Charles Grodin a tourné jusqu'au bout et a fait une ultime apparition dans le thriller An Imperfect Murder, en 2017, aux côtés d'Alec Baldwin.
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