Kristin Scott- Thomas présidera le jury de cette 17ème édition prometteuse, du 27 août au 1er septembre
Marie- France Brière et Dominique Besnehard ont dévolé les grandes lignes de la 17ème édition du festival du film francophone d’Angoulême (dont Première est partenaire) qui donnera comme à sa belle habitude le coup d’envoi du deuxième semestre de l’année cinéma. « On fait comme Cannes » l’a souligné non sans humour Dominique Besnehard, pour expliquer que le programme sera affiné au fil des semaines. Mais les premières annonces promettent déjà beaucoup
Les Barbares de Julie Delpy, une comédie autour de l’arrivée de réfugiés syriens dans un petit village breton ouvrira les hostilités le 27 août, jour du démarrage également de la compétition et de la course aux Valois qui avait vu triompher l’an passé Le Temps d’aimer de Katell Quillévéré. Kristin Scott- Thomas sera à a tête du jury chargé de départager les dix longs métrages en lice (dont deux restent encore à annoncer), parmi lesquels on retrouvera deux pépites cannoises Vingt dieux de Louise Courvoisier et Le Procès du chien de Laetitia Dosch et où on guettera aussi tout particulièrement deux autres premiers longs métrages : Barbès, Little Algérie d’Hassan Guerrar avec l’impressionnant Sofiane Zermani et Rabia de Mareike Engelhardt (co- scénariste de la série Parlement), dont Megan Northam, qu’on peut actuellement admirer dans Pendant ce temps sur Terre de Jérémy Clapin tiendra le rôle principal
Hors compétition, Angoulême sera aussi l’occasion de découvrir de nombreux longs métrages en avant- premières dans ses différentes sections dont Mikado (avec le duo Félix Moati- Vimala Pons) et Le Système Victoria (avec le tandem Damien Bonnard- Jeanne Balibar), les nouveaux Baya Kasmi et Sylvain Desclous, qui avaient tous deux rencontré un beau – et mérité – succès avec leurs deux précédents films, Youssef Salem a du succès et De grandes espérances mais aussi Vivre, mourir, renaître, le beau film de Gaël Morel dont l’émotion rappelle celle ressentie devant Les Nuits fauves et L’Histoire de Souleymane, portrait d’une puissance et d’une finesse rares d’un sans- papier tentant de survivre comme livreur à vélo dans les rues de Paris.
Parmi les nombreux autres événements de cette semaine angoumoisine, on notera les coups de projecteur sur le cinéma marocain, la société de distribution Jour2Fête (dans lequel on pourra notamment découvrir l’ultime film de la regrettée Sophie Fillières, Ma vie, ma gueule) et Valérie Donzelli, Césarisée l’an passé pour L’Arbre et Les forêts qui viendra à cette occasion présenter son tout nouveau long métrage, le documentaire Rue du Conservatoire autour des élèves du célèbre Conservatoire d’Art Dramatique de Paris
Comme depuis une poignée d’années, à l'initiative de Marie- France Brière, Angoulême fera aussi rimer à plusieurs reprises septième art et musique grâce à Alice Taglioni, comédienne et virtuose du piano, qui revisitera les films de sa vie au fil d’une soirée- concert mais aussi par le biais d’un ciné- concert autour du film En fanfare d’Emmanuel Courcol, petit bijou de film social drôle et émouvant réunissant Benjamin Lavernhe et Pierre Lottin
Enfin, le festival d’Angoulême, dont la fréquentation est au beau fixe depuis plusieurs années (son Pass à 25 euros non nominatifs permettant de découvrir 10 films n’y étant pas pour rien !) se clôturera le 1er septembre avec la projection du nouveau Guillaume Nicloux, Sarah Bernhardt, la divine, dont Sandrine Kiberlain tient le rôle- titre face à Laurent Lafitte. Comme chaque année, il y en aura donc pour tous les goûts ! Et on vous tiendra évidemment au courant des œuvres qui vont encore étoffer cette sélection d’ici fin août
Festival du film francophone d’Angoulême. Programme complet : www.filmfrancophone.fr
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