Inscrit à l'université de Los Angeles (UCLA) pour y étudier la philosophie, il devient journaliste, écrit des scénarios pour la TV et tourne dès l'année qui suit son retour à Téhéran un film policier démarqué des James Bond, Diamant 33 (1966). Trois ans plus tard, il se révèle avec une étrange et belle fable, la Vache (Gâv, 1969), un auteur de qualité, tout de suite lié à l'éclosion d'un réel cinéma national. Il aborde la comédie sociale avec Monsieur le Naïf (Aghaye Halon, 1969), puis s'inspire curieusement du Woyzeck de Büchner dans le Facteur (Postchi, 1971). Le Cycle (Dayereh Minah, 1974) reste bloqué trois ans par la censure, et Mehrjui se voit refuser tout nouveau projet. Le film, remarquable par son écriture nette et incisive, relate les trafics de sang humain nécessaire aux hôpitaux et jette sur la société iranienne un regard sans complaisance. Interprété par un jeune acteur inconnu, Said Kangarani, il marque la deuxième mort du cinéma iranien, étouffé par le pouvoir des mollahs, un cinéma dont Mehrjui est alors un des espoirs. Mehrjui réalise ensuite les Locataires (Ejerah Neshinha, 1987), Shirak (1988), Hmon (1990), Banoo (1992), Sara (1993), adaptation dans le contexte iranien de la Maison de poupée d'Ibsen, Pari (1995), Leila (1997) sur la polygamie, et le Poirier (Derakht-e-Golabi, 1998) où un écrivain mûr revient travailler dans sa maison natale et retrouve l'arbre de son enfance.
Nom de naissance | Dariush Mehrjui |
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Naissance |
Tehran, Iran |
Décès | |
Genre | Homme |
Profession(s) | Réalisateur/Metteur en Scène, Scénariste |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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2022 | La Minor | Réalisateur, Scénariste | - | |
1996 | Leila | Réalisateur, Scénariste | - | |
1993 | Sara | Réalisateur, Scénariste | - | |
1974 | Le Cycle | Réalisateur | - | |
1970 | Monsieur le naïf | Réalisateur, Scénariste | - |