Jack Palance est un acteur américain. De son vrai nom Volodymyr Palanyuk, il voit le jour le 18 février 1919 au sein d’une famille d’immigrants ukrainiens, vivant modestement à Lattimer Mines, en Pennsylvanie. Adolescent, Jack Palance se lance dans le sport et entame, vers treize ans, une carrière de boxeur. Il interrompt rapidement cette activité pour s’engager comme pilote de guerre. Il participe ainsi activement à la Seconde Guerre mondiale au cours de laquelle il sera défiguré dans un incendie.Cet accident ne freine pas pour autant les ambitions du jeune homme, qui aspire à devenir acteur. Il commence d’abord sur les planches où il réussit à décrocher son premier rôle, remplaçant Anthony Quinn dans une pièce. Il joue ensuite à la place de Marlon Brando dans la pièce Un Tramway nommé Désir.En 1950, Lewis Milestone le dirige pour ses débuts à l’écran dans Okinawa, un film de guerre avec, entre autres, Richard Widmark et Reginald Gardiner. Jack Palance enchaîne par la suite les tournages. Il joue, la même année, dans Panique dans la rue d’Elia Kazan, toujours aux côtés de Richard Widmark. On le retrouve ensuite dans des westerns, comme Le Masque arraché en 1952, réalisé par David Miller, et L’homme des Vallées perdues (1953) de George Stevens. Son visage accidenté intéresse les réalisateurs qui lui proposent principalement l’interprétation du méchant. Un rôle dans lequel il se sent à l’aise et multiplie les performances. On continue à le voir à l’œuvre dans Le Sorcier de Rio Grande (1953) de Charles Marquis Warren. Il y campe Toriano, un chef de tribu indienne enlevé par les Blancs et confronté à Ed Bannon (Charlton Heston), son ami d’enfance devenu chef de cavalerie. Puis, dans Le Signe du Païen en 1954, un péplum de Douglas Sirk, on le découvre dans la peau d’Attila, roi des Huns. Dans Le Calice d’Argent (1954), une aventure biblique de Victor Saville, il tient le rôle de Simon le magicien aux côtés de Virginia Mayo et Pier Angeli.Le cinéaste Robert Aldrich fait appel à lui à deux reprises. Il interprète d’abord, en 1955, Charles Castle, un comédien déchiré entre sa vie professionnelle et celle de son couple qui menace de s’effondrer dans Le Grand Couteau. Ensuite, en 1956, il s’illustre sous l’uniforme du lieutenant Costa, un courageux soldat de la Seconde Guerre mondiale dans Attaque.Il tourne en parallèle dans des séries télévisées et joue, en 1953, dans Suspense de Robert Stevens et Robert Mulligan, Danger ou encore The Web. Vers le début des années soixante, Jack Palance quitte les États-Unis et part travailler en Europe. En 1961, il joue dans Les Mongols (d’André De Toth, Leopoldo Savona). Il est alors Ogotai, un chef barbare qui tente de soumettre l’Occident. Il prend également part à des films de guerre, comme La Dernière Attaque (1961) et La Légion des Damnés (1969) d’Umberto Lenzi. En 1963, Jean-Luc Godard le met en scène dans Le Mépris, puis il renoue avec le western, italien cette fois, Le Mercenaire, signé Sergio Corbucci, et Amigo… mon colt a deux mots à te dire de Maurizio Lucidi (sorti en 1972).L’acteur s’essaie à plusieurs genres cinématographiques. On le voit ainsi donnant la réplique à Alain Delon en 1965 dans Les Tueurs de San Francisco, un policier réalisé par Ralph Nelson ouis, deux ans plus tard, il est dans Le Jardin des Tortures, un film fantastique de Freddie Francis. En 1973, Dan Curtis lui confie le rôle-titre dans Dracula et ses femmes vampires. Ce téléfilm est un tel succès qu’il ne tardera pas à faire sa sortie sur grand écran. Les années soixante-dix marqueront toutefois un ralentissement considérable des activités de Jack Palance au cinéma. Côté télévision, il joue dans L’Enfant du désert (1974) de John Badham, The Hatfields and the McCoys (1975) de Clyde Ware ou encore la série Buck Rogers (1979) de Glen A. Larson.En 1988, il relance sa carrière grâce au très grand succès de Bagdad Café de Percy Adlon. Cette comédie dramatique suit une amitié née entre deux femmes, Jasmin (Marianne Sagebrecht) et Brenda (CCH Pounder). Jack Palance se remet au travail et tourne dans des westerns modernes, à l’instar de Young Guns de Christopher Cain, avec Emilio Estevez et Kiefer Sutherland. Dans Batman(1989) de Tim Burton, il est Carl Grissom, le père adoptif du Joker (Jack Nicholson), et se joint ainsi à Michael Keaton et Kim Basinger.Durant les années quatre-vingt-dix, il continue d’alterner les tournages pour la télévision (La Quatrième dimension : L'Ultime voyage, Buffalo Girls, Les Déchirements du passé) et le cinéma (Cops and Robbersons, Glass Shadow).Il signe, en 2004, son dernier passage à l’écran avec le téléfilm Back When We Were Grownups.Jack Palance s’éteint le 10 novembre 2006 à Montecito en Californie. Il aura couronné sa carrière en obtenant, en 1990, l’Oscar du Meilleur second Rôle pour sa performance dans La Vie, l’amour, les vaches, un western réalisé par Ron Underwood.
Nom de naissance | Jack Palance |
---|---|
Naissance |
Lattimer Mines, Pennsylvania, USA |
Décès | |
Nationalité | Américain |
Genre | Homme |
Profession(s) | Interprète |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
---|---|---|---|---|
2015 | Jicop le proscrit | Acteur | Jicop | |
2015 | Okinawa | Acteur | PIGEON LANE | |
2015 | Tonnerre, Le Petit Renne Du Père Noël | Acteur | le vieux monsieur Richards | |
2015 | Le Sorcier De Rio Grande | Acteur | Toriano | |
2015 | Le Signe Du Païen | Acteur | Attila |
Dernières News
Le Mépris, de Jean-Luc Godard, fête ses 60 ans à Cannes
Une version restaurée en 4K ouvre Cannes Classics aujourd'hui, avant d'être diffusée en salles à partir du 24 mai.