Nom de naissance Steve Passeur
Naissance
Sedan, Ardennes, France
Décès
Nationalité Français
Genre Homme
Profession(s) Scénariste, Dialogue
Avis

Biographie

Écrivain, dramaturge et scénariste français, Steve Passeur, de son vrai nom Étienne Morin, est né le 24 septembre 1899 à Sedan. Il fait de brillantes études secondaires, après lesquelles il travaille en tant qu’employé de banque, avant de se consacrer au journalisme.Il devient critique de cinéma pour Le Crapouillot et L’Aurore et entame, parallèlement, une carrière littéraire. Après l’échec de sa première pièce Four, Steve Passeur écrit La Maison Ouverte. Montée par Lugné-Poë à l’Œuvre en 1925, cette pièce remporte un franc succès. Mais, c’est avec A quoi penses-tu ?, créé en 1928 par Dullin à l’Atelier, qu’il jette les bases de son style fait de dialogues cinglants, de situations éloignées de l’ordinaire et de personnages cyniques ; comme en témoigne Suzanne (1929), où il raconte l’histoire d’une jeune femme masochiste.Il atteint le sommet de son art en 1930, année où il accède à la célébrité grâce à L’Acheteuse, un drame dont l’intrigue est marquée par une férocité implacable. Jouée plusieurs fois, la pièce fera l’objet d’une reprise signée Jean Anouilh à la Comédie des Champs-Élysées en 1963. Il triomphe, en 1932, avec Les Tricheurs, qui met en scène un jeune juif laid qui réussit à séduire une belle catholique, et va l’humilier en la repoussant dans les bras de quelqu’un d’autre. Il enchaîne la même année avec Une vilaine femme, puis, trois ans plus tard, avec Je vivrai un grand amour, sa pièce la plus connue. Intitulée d’abord Dieu sait pourquoi, cette œuvre a été refusée une vingtaine de fois avant de connaître un immense succès (pas moins de mille représentations et une dizaine de reprises), après diverses modifications, tant au niveau du contenu que du titre. Viennent ensuite Le Château de cartes (1937), créé par Jouvet à l’Athénée, et Le Pavillon brûle (1941), où deux hommes se disputent une femme déjà fiancée. Ce drame inspirera un roman à Georges Ventillard, en 1946. Dans un registre plus léger, il aborde les mœurs du temps dans Marché noir (1941). Il y fait preuve toutefois de sa maîtrise consacrée des situations paradoxales, servie par des répliques particulièrement spirituelles. Il s’essaye également au mélodrame avec La Traîtresse (1946), monté à L’Ambigu. À partir de décembre 1946, date de la création de la pièce Le vin du souvenir, qui est mal accueilli par la critique, le rythme de travail de Steve Passeur baisse d’intensité. Les pièces qu’il écrira par la suite ne connaîtront qu’un succès d’estime. Parmi ces dernières, on retrouve 107 minutes (1948), N’importe quoi pour elle (1954), Telles sont les femmes (1956), ou encore son œuvre posthume La moitié du plaisir (1968).Tout au long de sa carrière de dramaturge, il s’est lié d’amitié avec Marcel Achard, Henri Jeanson, Armand Salacrou et Marcel Pagnol.Au cinéma, il a travaillé comme scénariste et dialoguiste, collaborant particulièrement avec Abel Gance (J’accuse, 1938 ; Paradis perdu, 1940 ; Le Capitaine Fracasse, 1943, etc.) et Jacques de Baroncelli (Nitchevo, 1936 ; Le pavillon brûle, 1941).Il s’éteint le 12 octobre 1966 à Paris. Il était marié à l’actrice Renée Passeur.

Filmographie Cinéma

Année Titre Métier Rôle Avis Spectateurs
2015 Entente Cordiale Scénariste -
1961 Le Jeu De La Verite Scénariste -
1939 Paradis perdu Scénariste -
1938 J'accuse Scénariste -
1937 La tragédie impériale Scénariste -

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