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Hier TF1 diffusait le premier numéro de Abus de confiance présenté par Jean-Jacques Bourdin. Un essai produit par Julien Courbet qui pourrait revenir à l'antenne en cas de succès.

Hier TF1 diffusait le premier numéro de Abus de confiance présenté par Jean-Jacques Bourdin. Un essai produit par Julien Courbet qui pourrait revenir à l'antenne en cas de succès.Quelle drôle de programmation ? Dans un premier temps annoncé en deuxième partie de soirée, Abus de confiance, le nouveau magazine de Jean-Jacques Bourdin s'est retrouvé casé le dimanche en fin d'après-midi... pas vraiment idéal pour ce genre de programme. Dans Abus de confiance, Jean-Jacques Bourdin qui s'est fait connaître sur RMC, nous fait revivre de grandes escroqueries qui ont défrayé la chronique. Au travers de 2 reportages, 2 histoires sont détaillées tout au long des 47 minutes de l'émission.Du côté de la forme, les reportages mélangent des témoignages, des images d'archives (plutôt rares) et surtout des reconstitutions en guise d'illustration du récit de Jean-Jacques Bourdin. Pour dynamiser le tout, deux recettes : l'utilisation de "split screen" façon Etrangleur de Boston ou 24h Chrono, mais aussi, et on voit là une belle originalité, le présentateur qui fait ses plateaux dans le cadre de la reconstitution. Ainsi, on voit Bourdin parler d'une fuite de l'escroc avec, au deuxième plan, un grosse berline dans laquelle s'engouffre un acteur, et la voiture de démarrer!En ce qui concerne les 2 histoires traitées hier, elles s'avèrent peu connues et traitées avec force détails, peut-être trop pour un magazine diffusé en fin de dimanche après-midi. et c'est bien là le problème, on aurait apprécier voir Abus de Confiance en 2ème partie de soirée, à un moment où l'on peut prendre plus son temps. Le thème même qui se rapproche d'un Faites entrer l'accusé, sied mieux à un horaire plus tardif plutôt qu'à cet horaire où toute la famille est présente devant la télé...Abus de confiance s'avère agréable à suivre et l'on apprécie le soin apporté aux reconstitutions et à la forme en général. Jean-Jacques Bourdin ne force pas le trait de la dramatisation comme on aurait pu le craindre, et la musique est utilisée avec parcimonie. Espérons qu'abus de confiance aura trouvé son public dans cette case du dimanche après-midi pour connaître une suite, en deuxième partie de soirée cette fois-ci !Les + :> Des histoires peu connues> La forme est très léchée et originale> Des récits completsLes - :> Peu d'images d'archives> Et si Abus de confiance donnait des idées à certains...Arnaud Morisse