C'est la Fin

Alors que la fête bat son plein chez James Franco, l’apocalypse frappe Los Angeles. Barricadés dans la villa de la star, les rares rescapés survivront-ils au Jugement dernier ? Avec ce premier long, Rogen et Goldberg tentent le pari casse-gueule d’une comédie « méta », où la fin du monde sert de prétexte à une satire de la vanité hollywoodienne. Dans leurs propres rôles (ou presque), les acteurs assument l’autoparodie jusqu’au bout. C’est l’originalité, mais aussi la limite, d’un film qui repose finalement sur un gag unique.

Après avoir écrit ensemble de multiples scénarios, Seth Rogen et son comparse Evan Goldberg ont décidé de se lancer dans le grand bain. Accompagnés de leur bande de potes pour les soutenir, ils offrent avec C'est la fin une comédie fantastique hilarante, surprenante et personnelle !

« C’est la fin », tout comme son thème, ce film est drôle à en mourir.

Un grand n’importe quoi (mais bien contrôlé). Fin du monde ou «very bad trip», il fallait au moins ça pour réunir Channing Tatum, Rihanna, Emma Watson et les Backstreet Boys.

La comédie de l’été qui déchire tout ! c’est tellement bon que vous allez halluciner.

Loin des blockbusters apocalyptiques, Rogen et son compère Goldberg réunissent la bande de Judd Apatow et quelques guests (Rihanna, Emma Watson) avec pour seule ambition de nous faire mourir de rire. Mission accomplie. Au menu : autodérision, parodies, gore rigolo. L’'apocalypse n’'a jamais été aussi cool.

« C’est la fin » a trouvé le juste milieu que la plupart des films d’horreur comique n’ont pas su faire. L’humour écoeurant se marie bien avec l’horreur écoeurant, parfois au même moment.

C’est la comédie de mauvais goût la plus ridicule et drôle du 21ème siècle.

Incontrôlable et hilarant.

Tout ceci pourrait être agaçant, même pour un fan. Pourtant, Rogen et Goldberg parviennent à insuffler une folie, salutaire, à leurs private jokes.

Intensément lascif, loufoque et gai, un film qui puise dans nos souvenirs d’ados les plus fous.

Un film de potes hilarant qui n’oublie jamais son public. On en redemande !

L’absurdité du postulat cache une réflexion plus profonde qu’il n’y paraît sur la célébrité, l’amitié. Et aussi une discrète mélancolie : Rogen, Hill et Franco sont tous des stars, désormais, et ce joyeux n’importe quoi ressemble fort à une façon de tourner la page des années Judd Apatow. C’est la fin, à plus d’un titre.

Quelle jubilation donc de voir James Franco, Seth Rogen, Rihanna ou Emma Watson, soit tomber dans des failles où bouillonne la lave, soit tenter de survivre… en s’y prenant comme des manches. Le tout avec de l’autodérision, des clins d’œil prodigieux, et un niveau de délire rarement atteint à Hollywood. Culte !

Avec beaucoup d’humour et une belle dose d’homo érotisme, Rogen et Goldberg s'amusent à dynamiter de l'intérieur la culture du vedettariat et de la pop culture hollywoodienne. Les acteurs gardant leur véritable nom pour l'occasion, le procédé se révèle redoutablement efficace !

Assez gras mais toujours plein de tendresse, "C’est la fin", comme son nom l’indique, clôt un chapitre avec style. L’occasion de voir Jonah Hill se faire exorciser, Danny McBride se bâfrer tout le stock de nourriture des survivants ou Michael Cera se faire happer par les entrailles de la terre. Featuring quelques figures incontournables : Christopher Mintz-Plasse (le McLovin de "Supergrave"), Paul Rudd, Emma Watson, Channing Tatum… Et même Rihanna. Ils ne se refusent rien.

Le film est plus crédible qu’il n’en a l’air même si le scénario est barré.

Une comédie pas vraiment classique mais de belles scènes remplies d’autodérision déjantée.

Seth Rogen convie ses meilleurs potes dans son premier film, une comédie fantastique qui pratique à fond l’autodérision et multiplie les références. Chaque acteur joue son propre rôle avec jubilation. Le film est bavard, part dans tous les sens, mais ce côté foutraque et délirant lui donne sa saveur unique.

Tant que Rogen et ses potes sont impliqués, grossiers, détestables, des caricatures de leurs personnages, le film reste très drôle.

Si la satire hollywoodienne se montre assez inoffensive, pour ne pas dire complaisante, la nature dévastatrice (...) du projet permet à ses auteurs de compenser l'aspect trop linéaire de leur scénario par une belle enfilade de séquences hilarantes.

Dans cette comédie réalisée par les scénaristes de SuperGrave, James Franco et ses potes jouent leur propre rôle pour de rire. L'idée est drôle.L'exécution, un peu moins. Réservé aux fans de la bande Apatow.

C’est là tout le paradoxe dysfonctionnel du versant parodique du film, par ailleurs le plus souvent d’une intense drôlerie, que de se poser ainsi en fiction apocalyptique et histoire de rédemption auxquelles toute figure d’héroïsme aurait été soigneusement retranchée.

Insensible, incomplet mais occasionnellement hilarant.

Tous ces moments participent de la drôlerie de l'ensemble mais n'occultent en rien le caractère potache du film. Trop long, mal ficelé, foutraque, ponctué de private jokes, il se destine essentiellement aux fondus de la comédie US contemporaine qui se réjouiront de retrouver les acteurs qui la font vibrer. Se livrant sans retenue à l'autodérision, ils contribuent même à la réhabilitation inattendue du célèbre Boys Band, les Backstreet Boys. Mais ça n'ira guère plus loin.

Dans cette délirante comédie en forme de mauvais trip, Seth Rogen et Evan Goldberg ont invité leurs potes, tous consommateurs notoires d'herbe hallucinogène, à jouer leur propre rôle. L'abattage des comédiens et l'indécence des dialogues entraînent cette farce adulescente vers une satire de la célébrité à l'heure de la télé-réalité.

C’est la fête chez James Franco. Et la fin du monde aussi. Délire graveleux assuré, mais surtout totalement assumé par une bande de potes qui jouent à l’écran avec leur nom et leur image. Truculent.

Succès surprise aux Etats-Unis, "C’est la fin" marque le dépassement commercial d’Apatow par ses ex-poulains. Reste à voir si, seuls aux commandes, ces trentenaires inventeront des formes un brin moins éphémères que celles du film-sketch ou de l’autoparodie.

Cette comédie sur fond d'Apocalypse offre des blagues et des situations pour tous les mauvais goûts. Goldberg et Rogen cherchent encore, mais toujours sans succès, à prouver que l'on peut faire rire avec tout : du viol au droit d'éjaculer sur le magazine porno d'un autre en passant par la façon de boire son urine pour survivre (au verre ou à la source). (...) De l'humour pour initiés donc...

Au menu : des acteurs (Jay Baruchel, Seth Rogen, James Franco, Danny McBride) qui se moquent de leur image publique et s'amusent entre eux - rien qu'entre eux. C'est sans doute amusant le temps d'un sketch. Mais, pour ceux qui n'adhèrent pas à cette gaudriole toute en complaisance et en autosatisfaction, l'ennui est total.