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Cinéaste précieux (on lui doit Paradise now et Omar, deux films explosifs sur le conflit israélo-palestinien), Hany Abu-Assad s’égare un peu avec ce biopic hagiographique sur le gagnant palestinien, en 2013, d’Arab Idol, un concours de chant local. Sacrifiant aux règles larmoyantes du genre (drame personnel fondateur bien appuyé, absence de contrepoint), Le Chanteur de Gaza évoque un Slumdog Millionaire en mode télé-crochet. Ce n’est pas un compliment.