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Dans les limbes d’une chambre d’hôtel, une jeune femme hantée par ses regrets affronte son âme, un doppelgänger (double) sexy aux pulsions troubles. Tourné en noir et blanc, onirique, pesant, très lent, porté par une partition envoûtante, Mortem se place avec courage dans la niche d’un cinéma d’épouvante érotique à l’ancienne – voire cheap – qui cite aussi bien Franju que Jean Rollin, Bergman que le fantastique décadent. Les amateurs de bis apprécieront, surtout le climax : une langoureuse scène d’amour entre les deux très belles héroïnes.
Toutes les critiques de Mortem
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) un énorme noeud de références et de symboles, de beautés foudroyantes et de maladresses confondantes, dont les faiblesses sont aussi fortes que les charmes.
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par Nathalie Dassa
Après Mystery Troll en 2001, Eric Atlan repasse derrière la caméra avec Mortem (...) Il signe ici un film d'auteur psychologico-fantastique qui foule les terres de cinéastes référentiels comme Bergman, Lynch, Hitchcock ou encore la nouvelle vague. Mortem révèle les talents prometteurs de cet homme-orchestre (...) son oeuvre dénote une esthétique visuelle étonnante sublimée par un magnifique noir & blanc brillant en cinémascope qui joue entre ombres et lumières.
Eric Atlan signe une étrange histoire aux portes de la mort. Un fantastique onirique qui se souvient de Jean Cocteau et de David Lynch, prétexte à une recherche plastique en noir et blanc au maniérisme exacerbé (...)
"Mortem" est d'une prétention difficilement supportable.
Il y a une atmosphère (un manoir cerné de brouillard nocturne), des références (Rollin, Wise, Robbe-Grillet) et quelques moments d’angoisse joliment exécutés. Malheureusement, le vrai fantôme de cette histoire d’envoûtement est le scénario.