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Des archéologues découvrent une pyramide enfouie et décident d’y entrer avant de se faire dévorer par diverses saloperies. Du premier long de Grégory Levasseur, coscénariste et producteur d’Alexandre Aja, on retiendra une utilisation raisonnée du found footage, considéré ici comme un élément de réalisation et non comme une finalité. Hélas, on attendait mieux. Si votre résistance aux clichés horrifiques dignes d’un DVD de supermarché est faible, ce tombeau sera le vôtre. On est en effet littéralement et cinématographiquement cent pieds sous terre, loin des réinterprétations appliquées mais sincères de "La colline a des yeux" ou "Maniac", écrits par Levasseur. Basse tension.
Toutes les critiques de Pyramide
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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L'effort poussé sur les décors, le jeu convaincant des acteurs, les effets spéciaux efficaces sans devenir envahissants font de "Pyramide" un film fort, qui prouve que les Français peuvent aussi, quand on leur en donne les moyens, réaliser de bons films fantastiques.
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Une réjouissante série B d'épouvante.
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On frise le "footage de gueule". Loin d'égaler "The Descent", cette série B horrifique réserve quelques scènes choc. Pour les accros du genre avant tout.
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La plupart du temps, les limites de l’exercice rognent les ailes des films qui font montre d’efficacité, sans étincelle pour se singulariser. Parfois, cela les plonge dans une triste médiocrité anonyme : c’est le cas de cette Pyramide, honnête mais vraiment peu excitante.
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Sans pour autant révolutionner le genre, Grégory Levasseur assume de bout en bout cette première réalisation. Et propose une expérience de décérébration ludique, à défaut d’être terrorisante.
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Déjà vu mille fois et pas particulièrement inventif "The Pyramid" remplit néanmoins son office et assure le service minimum en terme de divertissement.
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Un survival décomplexé et à prendre au second degré, sorte d’"Indiana Jones" gore, dans un labyrinthe jalonné de pièges plus retors les uns que les autres.
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Avec un casting fade, une réalisation qui manque d’idées face à un procédé contraignant et des développements narratifs qui ne passionnent pas, l’absence d’originalité est dure à faire passer.