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Mourant, un richissime homme d’affaires fait transférer sa conscience dans un corps plus jeune. Remplacer Ben Kingsley par Ryan Reynolds, il y a pire, mais le spectateur y perd un peu au change. Commence alors la deuxième vie du personnage, et un second film. Adieu la science-fiction et, avec elle, un début de réflexion sur la survie du corps et de l’esprit. "Renaissances" prend la tournure d’un thriller d’action paranoïaque, mais guère original : le héros rappelle Jason Bourne, les décors ceux de "Déjà vu" et de "Looper". Malgré cela, le génie visuel de Tarsem Singh transparaît furtivement, notamment lors d’une belle scène où le cadre se déforme alors que des flammes embrasent l’écran.
Toutes les critiques de Renaissances
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Comme son héros, c'est un mélange intéressant - et vous pourrez être surpris de voir à quel point il peut être bien.
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(...) une mise en scène d'une extrême sobriété, aussi glaciale que le grand méchant de ce techno thriller.
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Un thriller de SF correct mais qui abandonne vite ses ambitions philosophico-K.Dickiennes pour se muer en banale chasse à l'homme.
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Le thriller, référencé, reste efficace grâce à son rythme et son interprétation (Ryan Reynolds, toujours convaincant). Une série B parfaite pour l’été.
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On pourrait penser qu'un film sur la transplantation de la conscience humaine serait plus intelligent que ça.
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"Renaissances" se rapproche assez du postulat du thriller "Seconds, l'opération diabolique" de John Frankenheimer (1966) pour qu'on le qualifie de remake non-officiel. Mais ceux qui se rappelleront ce film ne font pas partie du public ciblé par "Renaissances".
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"Renaissances" se transforme rapidement en un film d'action bien tourné mais inutile.
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La réflexion sur la science sans conscience est superficielle. Le réalisateur mise sur des machinations et des courses-poursuites nerveuses et distrayantes.
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On ricane un peu devant ce scénario franchement étroit, rapiécé ici et là par des astuces clownesques.
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(...) un film divertissant et agréable, où ne parviennent plus que de faibles échos d’un monde de kitsch et de splendeurs, dont la démesure se met soudain à manquer.
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Personne ne semble croire à cette fable de science-fiction proprette mais désincarnée, dont la platitude visuelle n'a d'égale que le manque d'ambition.
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Il vaut mieux se tourner vers "Seconds, l'opération diabolique" - ou zut, "Solo pour deux", à la place.
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Les failles de "Renaissances" sont vraiment révélatrices de ce qui ne va pas dans les films américains depuis les 50 dernières années.
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Un film profondément idiot qui se prend vraiment très au sérieux.
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"Renaissances" est un smoothie cinématographique mixant des dizaines d'éléments familiers, mais il n'est ni savoureux, ni nourrissant.
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En substance, tout ce qui est bien dans "Renaissances" vient de "Seconds, l'opération diabolique" et tout ce qui est mauvais du réalisateur et des scénaristes.
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Ce qui commence comme une exploration intéressante de l'identité laisse rapidement la place à un film d'action commun et manquant d'inspiration. Ce qu'on craignait qu'il soit.
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C'est intrigant dans sa première moitié. Jusqu'à ce que ce thriller de science-fiction se délite dans d'improbables rebondissements sans fin.