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Une famille exploite un cinéma de quartier qui projette des films érotiques. Dans la salle, on baise ; dans l’arrière-salle, on baise ; dans l’appartement situé au-dessus, on baise... Difficile de défendre la nouvelle œuvre de Brillante Mendoza (John John) qui, sous prétexte de montrer une certaine réalité, se borne à choquer le spectateur en filmant une fellation par-ci, un lavage de merde par-là. Certains partis pris esthétiques (le son assourdissant de la rue, bien que hors champ, semble remplir l’écran) dénotent néanmoins un vrai tempérament de cinéaste.
Toutes les critiques de Serbis (Service)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Sordide, cru, mais jamais voyeur, ce film, dont les défauts sont, au final, les qualités, nous montre, avec un réalisme serein, que même au milieu du pire l'innocence est encore possible.
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Chronique avertie d'une décadence généralisée et creusant son sillon dans une famille qui se croyait à l'abri. Brillante Mendoza tranche ici radicalement avec l'univers glacé de la publicité, qui fut sa première école de cinéma.