C’est ce qu’a annoncé LCI ce matin.
Alors que la polémique gronde depuis les douze nominations reçues aux César par J’accuse, on s’interrogeait sur la présence éventuelle de Roman Polanski à la cérémonie. Le producteur du film, Alain Goldman, avait répondu "a priori, oui. Il n’y a aucune raison qu’il ne vienne pas" dans les colonnes du Point, il y a deux semaines. Un coup de bluff ?
D’après un article de LCI publié ce mercredi matin, le réalisateur, déjà récompensé aux César pour Tess (en 1980), Le Pianiste (en 2003), Carnage (en 2011) et La Venus à la fourrure (en 2014), sera bien présent Salle Pleyel, ce vendredi. Un "scoop" qui a aussitôt fit réagir la communicante de Polanski, Anne Hommel, qui a déclaré : "A l'heure où nous parlons, il n'a pas encore pris de décision définitive".
LCI confirme également la présence d’Adèle Haenel, via l’entourage de l’actrice, à la "grande fête du cinéma". Une information corroborant les propos de la productrice de Portrait de la jeune fille en feu (10 nominations), qui a déclaré dans Télérama que toute l’équipe du film (dont la réalisatrice Céline Sciamma et l’actrice Noémie Merlant) serait bien là : "le monde change ? Ce n’est pas le moment de boycotter !".
Alors que le CNC se réunit ce mercredi pour désigner un(e) président(e) par un intérim suite à la démission d’Alain Terzian, l’ambiance s’annonce donc volcanique pour les César 2020. En dehors de la salle, où des associations féministes pourraient venir manifester. Et à l’intérieur, où l’éventuel discours d’Adèle Haenel (nommée pour le César de la meilleure actrice), qui accuse de son côté Christophe Ruggia d’attouchements, pourrait faire sensation. L’actrice expliquait en début de semaine au New York Times que la France avait "complètement raté le coche" du mouvement #MeToo.
Pour Adèle Haenel, "distinguer Polanski, c’est cracher au visage de toutes les victimes"
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