« Bouboule », c'est lui. Ce petit homme rond aux yeux pétillants connut avant guerre une énorme popularité, à l'égal d'un Fernandel ou d'un Bach, en chantant : J'ai ma combine, C'est pour mon papa et la Fille du Bédouin. Des cinéastes besogneux se bornèrent à enregistrer tels quels ses succès de la scène, et cela donna le Roi des resquilleurs (Pierre Colombier, 1930), le Comte Obligado (L. Mathot, 1935) et la série des « Bouboule » : la Bande à Bouboule (L. Mathot, 1931), Bouboule I roi nègre (id., 1933), le Prince Bouboule (Jacques Houssin, 1939). Plus curieusement, il fut Jérôme Perreau, « le héros des barricades », dans le film d'Abel Gance (1935), y déployant une truculence non frelatée. (On le vit encore, en 1964, dans des émissions de variétés de Jean-Christophe Averty, à la télévision.)