Il étudie l'histoire et la philosophie aux universités de Pise et de Milan et collabore à diverses revues littéraires. pagebreakEn 1935, il dirige un long métrage (en 16 mm), I ragazzi della via Pal, et un court métrage (en 16 mm) : Il cuore rivelatore. À partir de 1936, il travaille comme assistant des réalisateurs Machaty, Genina, Camerini, Bonnard, Poggioli et autres ; entre 1940 et 1966, il collabore à quarante scénarios de comédies, mélodrames et films d'aventures. pagebreakEn 1949, il dirige en collaboration avec Steno son premier film : Au diable la célébrité, une comédie à sketches écrite par les deux réalisateurs (Monicelli collaborera toujours aux scénarii de ses films). Ils réalisent ensemble encore sept films comiques, dont quatre sont parmi les plus originaux du populaire Totò : Totò cherche un appartement (1949) ; Gendarmes et Voleurs (1951) ; Totò e i re di Roma (1951) ; Totò e le donne (1952). pagebreakEn 1953, il dirige son premier film sans Steno, Totò e Carolina (1955), une satire interdite pour obscénité par la censure. Après un mélodrame social adapté d'un roman de Grazia Deledda, Du sang dans le soleil, il donne à Alberto Sordi un de ses premiers personnages d'antihéros dans Un eroe dei nostri tempi et lance Elsa Martinelli dans une comédie rose Donatella. pagebreakEn 1958, il crée son premier film d'envergure : le Pigeon, film pivot de la « comédie à l'italienne », succès mondial et génial mélange de talents comiques anciens et tout nouveaux (Vittorio Gassman, Tiberio Murgia). Avec la Grande Guerre (1959), il compose une fresque démythifiante et polémique de la Première Guerre mondiale, vue avec humour du côté des fantassins. Après une comédie sentimentale avec Anna Magnani et Totò, Larmes de joie(1960), et l'épisode Renzo e Luciana de Boccace 70 (1962), il dirige une autre fresque sociale et historique ambitieuse et acide, les Camarades (1963) sur les premières grèves à Turin. Il se moque ensuite avec finesse du « glorieux » Moyen Âge dans l'Armée Brancaleone (1966) et dans sa suite Brancaleone aux croisades (1970). pagebreakIl dirige ensuite des films très différents et personnels : la farce politique brûlante Nous voulons les colonels (1973) ; une satire de murs Romances et Confidences (1974) ; une comédie loufoque Mes chers amis (1975) ; un drame bourgeois Caro Michele (1976) ; une tragédie caustique Un bourgeois tout petit petit (1977) ; une farce folklorique Rosy la Bourrasque (1980) ; un « film sur le film » plein d'ironie, Chambre d'hôtel (1981) ; une comédie-bouffe située dans la Rome du début du XIX siècle Le marquis s'amuse (1982) et une étude douce-amère sur les névroses d'un écrivain le Mal obscur (1990). Son uvre bariolée possède une rare cohérence esthétique et idéologique.pagebreakLe cinéaste est retrouvé mort le 29 novembre 2010 au soir. Il se serait apparemment suicidé en sautant par la fenêtre de l'hôpital où il était soigné. Il était âgé de 95ans.
Nom de naissance | Mario Monicelli |
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Naissance |
Viareggio, Tuscany, Italy |
Décès | |
Genre | Homme |
Profession(s) | Réalisateur/Metteur en Scène, Scénariste |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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2015 | Un Eroe Dei Nostri Tempi | Réalisateur | - | |
2015 | Toto Et Les Femmes | Réalisateur | - | |
2015 | Le Médecin Et Le Sorcier | Réalisateur | - | |
2015 | Guai ai vinti ! | Scénariste | - | |
2015 | Père Et Fils | Réalisateur | - |