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Pendant la guerre en ex-Yougoslavie, des membres d’une ONG essaient de sortir un cadavre d’un puits et c’est le début des emmerdes. Le sujet aurait pu être plombant, cependant le réalisateur choisit de le traiter comme une grosse comédie chorale et absurde. Cela fonctionne plutôt pas mal, comme un No Man’s Land des années 2010. A Perfect Day doit beaucoup à Benicio Del Toro en humanitaire goguenard et désabusé mais tellement cool, finalement pas si éloigné de son emploi de coupeur de gorges mexicain, version vieux altruiste. Un peu comme si Dario de Permis de tuer (1989) s’était reconverti et avait passé trente ans à la Croix-Rouge.
Toutes les critiques de A Perfect Day : un jour comme un autre
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une réussite. Une découverte.
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Comédie aux allures de drame ou drame déguisé en comédie, le film montre clairement les limites de l'engagement humanitaire.
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La mise en scène punchy vient souligner le propos de ce film qui ose aussi des moments plus graves.
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Malgré ce sujet grave, le film est en fait le prétexte à une comédie amère, mais par moments drôle et carrément satirique.
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(...) un mélange tragicomique d’humour noir et d’absurde aussi ironique que son titre.
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(...) comédie absurde, à la fois naïve et noire, qui rappelle le cinéma des frères Coen ou le Mash d'Altman.
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La réussite de ce "jour parfait" émane donc d’un alliage juste entre comique et dramatique, légèreté et gravité, saveurs mélangées d’ici et de là-bas, mais aussi et surtout, d’une confrontation à la notion d’utopies qu’il faut parfois savoir abandonner.
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(...) inégal, mais entre son casting hétéroclite et fonctionnel et un travail en demi-teinte sur l’humour, plutôt efficace et intéressant.
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Rire et émotions s’entremêlent le temps d’une grande vadrouille rocambolesque dans les Balkans, inspirée de faits réels. Benicio Del Toro et Tim Robbins sont irrésistibles en mercenaires-missionnaires désabusés.
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Les situations sont parfois poussives mais le film a pour lui son esprit rock’n’roll jusque dans sa bande-son. Faites l’humour, pas la guerre !
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Il faut rire de tout, merci bien pour l’évidence, mais cela doit d’abord passer par le rire de soi-même, de qui on est et de pourquoi on filme. Ici, il n’y a rien de cela, et c’est franchement embarrassant.
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Cette évocation distanciée de la guerre au ton légèrement potache aurait pu être un équivalent moderne du M.A.S.H. de Robert Altman, mais elle aurait dû pousser l’horreur dans le trash ou la bouffonnerie. Là, ce n’est que bien-pensant, donc peu signifiant.