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Tout juste nommée institutricedans un village de montagne, une jeune Bosniaque est enlevée par des soldats serbes venus envahir la région. Elle leur servira d’esclave sexuelle durant la quasi-totalité du film. L’Irlandaise Juanita Wilson semble s’être fixé pour mission de dénoncer la barbarie humaine, tâche dont elle s’acquitte au moyen d'une succession d’images insoutenables. La démonstration est efficace, mais elle ne s’accompagne d’aucune réflexion et inflige donc au spectateur une expérience inutilement
traumatisante.
Toutes les critiques de As If I Am Not There
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Il n'y eu pas d'Oskar Schindler pour ces victimes-là, ce film nous en raconte la terrible et douloureuse preuve.
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As If I Am Not There, ou une plongée dans l’enfer proprement féminin des camps bosniaques : celui de ces femmes livrées à la merci des soldats serbes. De ce tableau de la condition féminine en temps de guerre, on préfère lire un portrait intime qu’un geste politique.
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Au-delà de l’effroyable réalité montrée et du traumatisme physique et psychique dont il rend compte, le film s’interroge sur le lien entre individus dans un contexte de guerre, la manière dont chacun lutte pour sa survie, l’ambivalence des comportements et l’insondable mystère de la noirceur humaine.
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Dans les années 1990, Samira, jeune institutrice de Sarajevo, bascule dans l'horreur quand elle est déportée en Bosnie. Là-bas, elle devient l'esclave sexuelle de ses tortionnaires. Sur un sujet fort, la réalisatrice livre un film puissant et personnel.
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Ce n'est pas très nouveau, mais le film secoue durablement.
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Impossible de ne pas louer les intentions de l’Irlandaise Juanita Wilson (la dénonciation de la purification ethnique et du viol comme arme de guerre). Mais fallait-il, pour ce faire, privilégier les scènes pénibles dont l’atroce torture d’une adolescente, basculer dans un « Portier de nuit » soft et s’abstenir de livrer toute réflexion que ce soit sur la violence ?
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L'emphase narrative semble être le fer de lance de la réalisatrice pour qui faire entendre ses idées doit se faire à grands coups de marteau dans la tronche. Insister sur l'horreur de la torture devient, dès lors, son seul argument de dénonciation, une douche froide qui perd de son son impact, tant elle ne sait pas quand fermer les vannes.
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Drame sordide et grandiloquent en plein conflit serbo-bosniaque.
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Ce film inspiré de faits réels, notamment les viols de femmes en Bosnie, hésite entre deux postures, celle du témoignage froid et implacable, mais aussi celle de la trouble jouissance du film d'exploitation et de série B. Il ne se remet ni de cette incertitude ni d'effets lourdement appuyés.
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Pendant la guerre de Bosnie-Herzégovine, une jeune institutrice est enlevée avec les autres femmes d'un village et déportée dans un camp. Trop pressé de trouver une dimension universelle, ce film illustre avec une certaine légèreté un propos généreux mais convenu sur la noirceur de la guerre.
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Voici le martyre d'un peuple. Ce qui n'ont pas suivi l'actualité peuvent toujours assister en direct à l'épouvante. Aux massacres, aux viols répétées de Samira par ses bourreaux ivres. Et accepter d'être un otage de plus parmi les humiliés.