Synopsis
Ayka vient d'accoucher. Elle n'a pas de travail, trop de dettes à rembourser, même pas une chambre à elle. Elle ne peut pas se permettre d'avoir un enfant. Mais c'est compter sans la nature, qui reprendra ses droits.
Date de sortie | 16 janvier 2019 |
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Durée | 100 mn |
Réalisé par | Sergei Dvortsevoy |
Avec | Samal Yeslyamova , Zhipargul Abdilaeva , David Alavverdyan |
Scénariste(s) | Sergei Dvortsevoy, Gennadiy Ostrovskiy |
Distributeur | ARP SELECTION |
Année de production | 2018 |
Pays de production | KAZAKHSTAN |
Genre | Drame |
Couleur | Couleur |
Ayka vient d'accoucher. Elle n'a pas de travail, trop de dettes à rembourser, même pas une chambre à elle. Elle ne peut pas se permettre d'avoir un enfant. Mais c'est compter sans la nature, qui reprendra ses droits.
Ce film est sélectionné en compétition dans le cadre du 71e festival de Cannes.
Ayka retrace le calvaire d’une immigrée kirghize dans un Moscou glacial, hostile et violent. Après avoir abandonné son enfant nouveau-né, l’héroïne (impressionnante Samal Yeslyamoca, visage fermé, bloc de détermination et de colère rentrée, primée à Cannes) rejoint le squat surpeuplé où elle survit, avant d’enchaîner des petits boulots ingrats qui lui permettront de rembourser l’argent qu’elle doit à des mafieux. Sergey Dvortsevoy (Tulpan) lève le voile sur un outremonde inhumain, où les animaux, nous dit-il, sont mieux traités que les hommes. La radicalité de la mise en scène condamnant le spectateur à l’apnée (une caméra portée qui ne lâche pas l’actrice d’une semelle) impressionne d’abord, avant qu’on réalise que le systématisme de ce néo-Rosetta ne débouche jamais sur autre chose que la sensation d’étouffement produite par son dispositif claustro.
Le réalisateur est en compétition pour la Palme d'or 2018.
Ayka est en compétition pour la Palme d'or 2018.