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Rose est triste : elle sort de prison et son fils, placé en famille d’accueil, l’ignore. Que faire pour regagner son amour ? Devenir une vedette du catch, sport dont le gamin est fan ?
Oui, Les Reines du ring est aussi bêta que ce pitch le laisse craindre. Ne reculant devant aucune vulgarité et tirant les personnages vers le bas (les quatre catcheuses sont des
caissières bas du front au grand coeur...), Jean-Marc Rudnicki signe une comédie désarmante de simplisme et écoeurante de sentimentalisme. Le pire, c’est que ça va mieux marcher que The Hit Girls.
Toutes les critiques de Les Reines du ring
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Avec ces reines du ring, la morosité ambiante va au tapis et les indécrottables machos prennent une bonne claque. Une belle combinaison.
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Contrairement aux comédies françaises dans lesquelles le cliché déborde, le premier long métrage de Jean-Marc Rudnicki nous offre un divertissement total qui nous fait rire aux éclats !
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C'est délirant, culotté, enlevé (...) Et les comédiennes se donnent vraiment à fond!
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Elles semblent s’être bien amusées, à commencer par Nathalie Baye, inattendue dans ce registre. Et l’on accordera à Corinne Masiero, dans son costume de bouchère du Nord, une surprenante capacité à envoyer au tapis le registre dramatique qui l’accompagnait jusqu’ici.
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Sans non plus atteindre le KO comique, 'Les Reines du Ring' est un honnête divertissement. Une victoire aux points, c’est déjà ça de pris dans le marasme de la comédie française populaire.
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En dehors de deux ou trois fautes de goût, le réalisateur a su éviter l’ornière de la vulgarité pour préférer un humour à la bonne franquette. Complices, les comédiennes, ainsi qu’André Dussollier étonnant en vieil entraîneur ronchon, s’en donnent à cœur joie en distribuant les manchettes.
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Une histoire d'amitié féminine portée par l'énergie des actrices.
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Cette comédie sociale, figée dans un enjeu minimal et une absence d’aspérités (on est, on l’aura compris, loin de « Full Monty » ou de « Deux Filles au tapis »), se voit en partie sauvée par l’énergie de ses comédiennes : si Nathalie Baye en mère de famille mariée à un coureur est clairement en sous-régime, Audrey Fleurot en « pimpette » nympho et Corinne Masiero, dite « la bouchère de Béthune », font le job.
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Le film reste un bon premier jet pour lancer définitivement la tendance du girl movie (honorée avec Mes meilleures amies) et l'encourager à dépasser les frontières américaines pour venir s'installer durablement chez nous.
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OK, cette comédie populaire est formatée à mort mais, dans le genre, elle a une belle énergie. Les acteurs s'éclatent et nous font rire.
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Le scénario de cette comédie réserve autant de surprises qu'un téléfilm sur M6. (...) Les ficelles de l'histoire sont aussi grosses que les cordes du ring.
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Faire aussi mou avec un sujet et des comédiennes pareils mériterait une bonne fessée de la part des catcheuses du film.
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Idée alléchante, scènes parfois amusantes, mais le scénario n'est pas assez bien écrit pour épater.
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Malgré son argument frappant (quatre employées d'un supermarché de Roubaix qui n'en peuvent plus de la monotonie de leur travail décident, du jour au lendemain, de devenir catcheuses) et son casting bigarré (Nathalie Baye, Marilou Berry, Audrey Fleurot et Corinne Masiero), ce film s'avère un archétype du ratage qui frappe régulièrement les grosses productions françaises, et au premier chef les comédies populaires.
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Ce premier long métrage tente de reproduire le schéma des comédies sociales à l'anglaise, mais sans le réel, pour un résultat du coup décevant.
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On se demande ce que Nathalie Baye est venue faire dans ce film plus grotesque que drôle. Les reines du ring... ou du ringard !