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Attendue sur la foi de ses premières images comme une balade coup de poing dans les faubourgs de Manille, Ma’ Rosa est surtout un drame néo-réaliste poussiéreux, qui témoigne de l’impact désastreux de l’esthétique Dardenne sur l’art et essai globalisé. C’est le récit de la nuit d’angoisse d’une famille vivotant de petits trafics, arrêtée par des flics corrompus, et qui va devoir sillonner la ville pour trouver de quoi payer la caution. Misère, violence, crystal meth et bruits de klaxon : le feeling documentaire est là, indéniable, mais ressemble surtout à un cache-misère, un prétexte pour excuser l’absence totale d’enjeux dramatiques ou d’empathie à l’égard de personnages totalement génériques, que Mendoza fait à peine l’effort de caractériser.
Frédéric Foubert -
Attendue sur la foi de ses premières images comme une balade coup de poing dans les faubourgs de Manille, Ma’ Rosa est surtout un drame néo-réaliste poussiéreux, qui témoigne de l’impact désastreux de l’esthétique Dardenne sur l’art et essai globalisé. C’est le récit de la nuit d’angoisse d’une famille vivotant de petits trafics, arrêtée par des flics corrompus, et qui va devoir sillonner la ville pour trouver de quoi payer la caution. Misère, violence, crystal meth et bruits de klaxon : le feeling documentaire est là, indéniable, mais ressemble surtout à un cache-misère, un prétexte pour excuser l’absence totale d’enjeux dramatiques ou d’empathie à l’égard de personnages totalement génériques, que Mendoza fait à peine l’effort de caractériser. Inconséquent et soporifique.