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Pour un peu, on se croirait chez Sofia Coppola. Tout y est : spleen ado des classes aisées, casting mêlant « fils de » et it girls, bande originale envoûtante et branchée, image automnale passée au filtre vintage façon Instagram... Zéro faute de goût. C’en serait presque irritant. Mais heureusement, Gia a elle aussi son tempérament. Et le prouve modestement sans renier ses envahissantes
influences familiales. À partir d’entrelacs amoureux découpés avec un solide sens du cadre, la petite-fille de Francis Ford Coppola façonne un pont fragile entre Outsiders et Virgin Suicides. Adapté de nouvelles de James Franco, que l’on retrouve d’ailleurs dans le rôle ingrat d’un prof de sport attiré par ses lycéennes, le film épouse le caractère erratique de ses personnages paumés dont le regard rêveur peine à se fixer sur un but précis. Le vernis indéchic s’effrite alors doucement, révélant par petites touches minimalistes son palpitant coeur doux-amer -
Une certaine jeunesse dorée, aux parents absents, cherche l’amour, les sensations fortes, des promesses d’avenir… Saisissant l’essence de cet âge ingrat et incertain d’une caméra alerte aux cadrages joliment composés, Gia Coppola propose une vision juste et désenchantée de ses jeunes héros. Emma Roberts (nièce de Julia) et Jack Kilmer (fls de Val) sont épatants.
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Cette Coppola de troisième génération dépeint avec sensibilité les affres cruelles de l'adolescence, entre indifférence feinten expériences limite et pulsions autodestructrices, s'inscrivant ainsi dans une certaine tradition du cinéma américain représenté notamment par son papy et sa tantine.
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Ce portrait de l’adolescence privilégiée est de loin le plus honnête et le plus pertinent.
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Cette adaptation est particulièrement élégante à l’écran même si elle manque un peu de substance.
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Dès les premières scènes du film, on comprend tout de suite que Gia Coppola est naturellement réalisatrice.
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Le rythme est lent, ça manque d’intrigue mais c’est habilement observé et les performances sont divines.
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Une délicate tapisserie de romance et de réalisme avec une douceur surprenante dans la performance merveilleuse d'Emma Roberts.
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Si le film, très sombre, malgré des embardées comiques, tourne un peu en rond, il reste néanmoins toujours juste.
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Palo Alto est sérieux et prometteur mais pas tout à fait formé.
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Ce film porte la même authenticité que les premiers films de Larry Clark par contre on ne retrouve pas la même brutalité émotionnelle, le ton est doux et compréhensif.
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Une description désordonnée d’un moment de vie particulier.
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"Palo Alto" est précisément encore un film de la famille Coppola sur la vie des riches insatisfaits qui s’ennuient, c’est réducteur mais c’est bien ça.
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Mr Franco a dû avoir une adolescence ennuyeuse, comme "Palo Alto".