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Produit par Sam Raimi, qui a flairé le potentiel terrifiant d’une histoire prétendument réelle, Possédée s’inspire d’une légende du folklore religieux hébreu impliquant un « dybbuk », esprit maléfique qui cherche à prendre possession d’une âme innocente. Ole Bornedal (Le Veilleur de nuit) utilise tous les vieux trucs du film d’exorcisme (craquements, pages qui volent, yeux révulsés, voix rauque, vomi), mais on les voit venir à des kilomètres en étouffant des bâillements. Comme quoi, il ne suffit pas de changer de religion pour faire croire au diable.
Toutes les critiques de Possédée
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce film d’horreur lorgne du côté de L’Exorciste, le classique de William Friedkin, l’histoire d’une enfant possédée. Malgré un scénario prévisible, quelques bonnes idées apportent un peu de modernité à un concept rebattu. Dommage que la fin soit précipitée et caricaturale.
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Ole Bornedal revient aux États-Unis sous la protection de Sam Raimi. Ensemble, ils livrent une honnête série B qui apporte son lot d'images persistantes et de frayeurs.
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Tout ceux qui croient aux dibbouks et aux vampires seront terrorisés, quand aux autres ils penseront que c’est un film accumulant les absurdités mais cependant bien construit.
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Une fiction beaucoup plus réussi que certains films d’horreur.
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C’est un agréable film du genre, même si il fait référence au style des films d’horreur des années 70, il y a quand même une belle touche de modernité.
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« Possession » est moralement fainéant.
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Le réalisateur Danois Ole Bornedal a réalisé de bons films dans sa carrière, celui-ci n’en est vraiment pas un.
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Un scénariste doté d’une grande imagination qui a revisité les classiques tels que Poltergeist, l’exorciste et the Unborn.
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En situant d’abord cette histoire d’adolescente hantée par l’esprit d’une boite maudite dans une citée pavillonnaire suburbaine mousseuse et glaçante. Puis en parvenant ensuite à transcender la dimension grand guignolesque du scénario le temps d’une grosse poignée de scènes chocs. C’est assez peu, mais suffisant tout de même pour délasser le cinéphage en quête de plaisir forain.
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Il faut sans doute au moins ce parfum de surnaturel suranné, à l’époque des trains fantômes sans personnalité mais très efficaces de l’école Paranormal Activity, pour attirer le chaland. Plutôt honnête dans sa volonté de revenir à une épouvante « à l’ancienne », Possédée manque pourtant à la fois de finesse dans sa narration, et d’un angle vraiment intéressant. Pas de quoi se réveiller la nuit.
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Empruntant au film de Friedkin la plupart de ses motifs, sans jamais aller en égaler l'audace, le film suit bêtement son programme. Si le déjà vu, le chantage à l'histoire vraie, le nom de Sam Raimi, peuvent attirer des spectateurs en salle, ils ne suffiront pas à les satisfaire.
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Un décalque de L'exorciste, qui toutefois est proprement réalisée, avec l'impressionnante jeune actrice qui a le don de mettre mal à l'aise.
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Possédée reprend un thème éculé du film d'horreur, mais sans vouloir le transformer ou le renouveler. Le long-métrage d' Ole Bornedal parvient ainsi à nous séduire, car il ne prétend jamais être plus que ce qu'il est.
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Encore un énième film d’horreur où une petite fille est possédée par des démons? Sérieusement ?
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Sans surprise donc, "Possédée" n'est plus ni plus ni moins qu'une mauvaise série B, exsangue et dépourvue de plaisir coupable. Incompréhensible qu'un scénario rassemblant autant d'incohérences, d'invraisemblances et de clichés, par ailleurs lesté par un dénouement moralement douteux, ait pu passer entre les mailles du filet.
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L’ambiance du film est légitimement déplaisante.
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Ce film est fondamentalement un condensé de tous les clichés d’enfants possédés par le diable, un retour à l’exorciste.
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(...) les choses se gâtent jusqu'à sombrer dans un comique involontaire certes réjouissant, mais qui plombe tous les acquis du film.
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Le film accumule les plus grossiers procédés du genre. Horriblement banal.
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Les papilottes ont remplacé la croix et Dibbuk juif grimace à la place du diable chrétien, mais pour le reste, revoilà "L'exorciste", en pâle copie.
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Possédée revisite L'Exorciste version yiddish, sans souffle ni vision. Du cinéma au mètre.
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Un méchant démon échappé d'une boîte hante une adolescente. Imitation paresseuse et bâclée de "L'Exorciste"...
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Sam Raimi produit le dernier film d’épouvante du réalisateur du Veilleur de Nuit. Le résultat est pathétique !