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Le petit miracle du film, un des meilleurs Disney depuis La Belle et la Bête, c’est que l’ironie postmoderne qui irrigue dialogues et situations n’empêche pas l’émotion d’affleurer. Il y a quelque chose de profondément touchant dans le spectacle de cette enfant sauvage qui, élevée dans la terreur de l’extérieur, pose sur toute chose un regard neuf. Le message est clair : n’écoutez pas vos parents, allez voir le monde et faites-vous votre propre idée. Pour un Disney, c’est gonflé.
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Le petit miracle du film, un des meilleurs Disney depuis La Belle et la Bête, c’est que l’ironie postmoderne qui irrigue dialogues et situations n’empêche pas l’émotion d’affleurer. Il y a quelque chose de profondément touchant dans le spectacle de cette enfant sauvage qui, élevée dans la terreur de l’extérieur, pose sur toute chose un regard neuf. Le message est clair : n’écoutez pas vos parents, allez voir le monde et faites-vous votre propre idée. Pour un Disney, c’est gonflé.
Toutes les critiques de Raiponce
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une pure merveille d’animation qui restaure enfin l’image de Disney après plus d’une décennie d’errance.
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Une pure merveille d’animation qui restaure enfin l’image de Disney après plus d’une décennie d’errance.
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Classique dans son graphisme, moderne et punchy dans le ton, souvent très drôle, cette relecture du conte des frères Grimm collectionne les bons points pour séduire les fans de la maison Mickey et rallier à sa cause les allergiques au conte de fées à l'ancienne. D'autant que la 3D, soignée sans être tape-à-l'oeil, ajoute au plaisir.
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Sans travestir l'histoire, le scénariste Dan Fogelman a habilement modernisé le mythe de la jeune fille aux longs cheveux d'or que son prince vient délivrer de sa tour. D'abord, il fait de sa princesse une jeune fille d'aujourd'hui au caractère bien trempé. Il crée aussi un vrai personnage masculin et pas une icône de prince charmant. Là où Disney se surpasse, c'est dans l'humour qui évite le deuxième degré et les clins d'oeil (les forces de DreamWorks) pour privilégier des gags compréhensibles par tous. Les deux trouvailles hilarantes sont le caméléon Pascal et le cheval Maximus. On est aussi bluffé par le soin apporté aux cadrages qui sont souvent très plats dans un film d'animation. Enfin, les chansons qui rythment le film vous transporteront à Broadway.
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Romance, aventure, chansons, « Raiponce » est un cocktail irrésistible, avec une méchante exceptionnellement séduisante et tordue, pas mal de psychologie (sur l’éducation des filles, leur culpabilité, leur affranchissement) et des gags à gogo. Et puis, bazarder le mythe du prince charmant en 2010, vous avouerez qu’il était temps!
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L'animation d'une fluidité époustouflante emporte le spectateur d'une tour exiguë, à une forêt touffue en passant par un envol féerique de lanternes et une taverne sinistre. Le résultat bluffant prouve que Disney est resté au top.
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Romance, aventure, chansons, « Raiponce » est un cocktail irrésistible, avec une méchante exceptionnellement séduisante et tordue, pas mal de psychologie (sur l’éducation des filles, leur culpabilité, leur affranchissement) et des gags à gogo. Et puis, bazarder le mythe du prince charmant en 2010, vous avouerez qu’il était temps!
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(...) après « la Princesse et la Grenouille » et sa première héroïne noire, l’an passé, Disney signe son premier conte en 3D et dépoussière le genre avec brio.
Donc, il était une fois une fille aux longs, longs, longs cheveux (20 m!), retenue prisonnière au sommet d’une tour par une sorcière (Isabelle Adjani en VF) qu’elle prend pour sa mère. Survient un brigand charmant (Romain Duris), recherché à la fois par ses anciens complices et… un cheval policier au flair exceptionnel. Romance, aventure, chansons, « Raiponce » est un cocktail irrésistible, avec une méchante exceptionnellement séduisante et tordue, pas mal de psychologie (sur l’éducation des filles, leur culpabilité, leur affranchissement) et des gags à gogo. Et puis, bazarder le mythe du prince charmant en 2010, vous avouerez qu’il était temps!
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(...) après « la Princesse et la Grenouille » et sa première héroïne noire, l’an passé, Disney signe son premier conte en 3D et dépoussière le genre avec brio.
Donc, il était une fois une fille aux longs, longs, longs cheveux (20 m!), retenue prisonnière au sommet d’une tour par une sorcière (Isabelle Adjani en VF) qu’elle prend pour sa mère. Survient un brigand charmant (Romain Duris), recherché à la fois par ses anciens complices et… un cheval policier au flair exceptionnel. Romance, aventure, chansons, « Raiponce » est un cocktail irrésistible, avec une méchante exceptionnellement séduisante et tordue, pas mal de psychologie (sur l’éducation des filles, leur culpabilité, leur affranchissement) et des gags à gogo. Et puis, bazarder le mythe du prince charmant en 2010, vous avouerez qu’il était temps!
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Cocasse renouvellement de la figure du « prince », dont le sourire de dragueur est inopérant sur cette blonde qui n'a jamais vu un homme de sa vie. Un couple finalement assez proche des comédies de l'âge d'or américain.
L'influence Pixar se fait aussi sentir dans la mise en scène énergique et dans le comique des personnages secondaires : un cheval têtu comme une mule et une bande de vauriens patibulaires qui avouent leurs penchants artistiques lors d'une séquence musicale hilarante. Et puis il y a Mère Gothel (Isabelle Adjani en VF, s'il vous plaît). Onctueuse à souhait, chantant comme une diva de Broadway, cette marâtre qui refuse de vieillir tient la princesse sous sa coupe en la culpabilisant. Des rapports mère-fille psychanalytiques, et pas un seul orphelin à l'horizon : avec Raiponce, Disney s'offre un sacré rafraîchissement.
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Cocasse renouvellement de la figure du « prince », dont le sourire de dragueur est inopérant sur cette blonde qui n'a jamais vu un homme de sa vie. Un couple finalement assez proche des comédies de l'âge d'or américain.
L'influence Pixar se fait aussi sentir dans la mise en scène énergique et dans le comique des personnages secondaires : un cheval têtu comme une mule et une bande de vauriens patibulaires qui avouent leurs penchants artistiques lors d'une séquence musicale hilarante. Et puis il y a Mère Gothel (Isabelle Adjani en VF, s'il vous plaît). Onctueuse à souhait, chantant comme une diva de Broadway, cette marâtre qui refuse de vieillir tient la princesse sous sa coupe en la culpabilisant. Des rapports mère-fille psychanalytiques, et pas un seul orphelin à l'horizon : avec Raiponce, Disney s'offre un sacré rafraîchissement.
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(...) le scénario brode une séries de conflits intimement liés au jeune âge de son héroïne. Comme pour tout ado, l'antagoniste principal de Raiponce est l'autorité : parentale et sociétale. Comme pour un ado, les mots "Je t'aime" sont répétés jusqu'à en perdre leur sens. Et comme pour un ado, c'est aux marginaux qu'elle s'identifiera en premier lieu. Malin. Et même si le film faillit dans un dernier acte trop vite torché, on préfèrera retenir le spectaculaire de la mise en scène et la sincérité de la démarche.
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Héros de cette comédie d'aventure sentimentale, Raiponce et Flynn forment un couple drôle, plein de surprises : cachant une Lara Croft en elle, la princesse à la chevelure de 20 mètres et aux troubles bipolaires n'est pas la Barbie blonde que l'on croit, se servant de ses tiffs comme d'un lasso, tandis que Flynn, plus poltron et sensible qu'il ne veut se l'avouer, se présente, derrière son masque de playboy au sourire Freedent, comme une relecture savoureuse du prince charmant. Autre trouvaille, l'hilarant Maximus, le cheval qui se prend pour un chien-flic, qui ménage à lui seul de belles scènes de pur cartoon typique de Pixar.
Certes, tout n'est pas réussi dans Raiponce, à commencer par les chansons mièvres et tautologiques (Ex : lors d'un beau spectacle de lumières, l'héroïne chante « Je suis éblouie, les lumières scintillent ») de Maeva Méline (Mozart l'Opéra Rock), en VF, qui agressent autant les oreilles peu friandes de Nouvelle Star que les trémolos de Mandy Moore en VO. De plus, les graphismes souffrent parfois de l'hybridation du graphisme vintage et de la 3D : le rendu subtil de la chevelure dorée de Raiponce, par exemple, contraste cruellement avec celui, plus rudimentaire, du grain de sa peau, lisse et brillant comme celui d'une poupée. Mais le film est si bien mené par ailleurs, que ces détails n'entament pas tellement le plaisir de ce récit initiatique bardé d'allusions freudiennes à l'éveil sexuel. Comme Raiponce, Disney devra peut-être à l'avenir couper le cordon, descendre de se tour d'ivoire bâtie par maman pour se frotter au monde. Mais force est de constater dès à présent que sa nouvelle coupe lui va plutôt pas mal. -
Adapté du conte de Grimm, ce dernier Disney réunit superbement la comédie romantique, la comédie tout court et le film d’action. Il utilise habilement la 3D pour des effets spéciaux à grands coups de chevelure, un superbe lancer de lanternes et de spectaculaires courses- poursuites. Les relations du couple, sur un ton très actuel , (il tente son sourire qui tue, elle lui répond à grands coups de poêle à frire : blonde peut-être mais faut pas pousser… ), sont toniques et drôles. Quant aux personnages secondaires, mention excellent à Maximus, un cheval fin limier qui se prend pour un chien ! Cette jolie princesse ne dépare pas le panthéon des héroïnes disneyiennes.
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Adapté du conte de Grimm, ce dernier Disney réunit superbement la comédie romantique, la comédie tout court et le film d’action. Il utilise habilement la 3D pour des effets spéciaux à grands coups de chevelure, un superbe lancer de lanternes et de spectaculaires courses- poursuites. Les relations du couple, sur un ton très actuel , (il tente son sourire qui tue, elle lui répond à grands coups de poêle à frire : blonde peut-être mais faut pas pousser… ), sont toniques et drôles. Quant aux personnages secondaires, mention excellent à Maximus, un cheval fin limier qui se prend pour un chien ! Cette jolie princesse ne dépare pas le panthéon des héroïnes disneyiennes.
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Subtile variation sur le conte des frères Grimm, le film, par la confrontation de ces deux tempéraments, trouve le point d’équilibre entre classicisme et modernité, grandeur quasi tragique et humour postmoderne. La facture technique est à l’avenant : réalisé en images de synthèse, mais sous la direction artistique du grand Glen Keane, issu de l’animation en 2D, c’est un régal pour l’œil.
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par Emilie Lefort
Pour son 50ème film, Disney mise sur ce qui a fait son succès: une histoire d’amour de conte de fées, des personnages attachants, une animation parfaite et fluide, le tout illustré par de jolies chansons signées Alan Menken. Mais pour ce film-anniversaire, Disney mise aussi sur le renouveau. Et les deux réalisateurs prennent le conte de fée pour le dépoussiérer. De l'humour, un sous-texte freudien audacieux et de l'action... le mélange prend parfaitement. La méchante mère adoptive/sorcière est tordue à souhait, les sidekicks – Pascal, le caméléon et Maximus, le cheval – irrésistibles et le scénario, tout en se focalisant sur les conflits de l’adolescence (relation mère/fille, désir d’émancipation…), balaye d’un grand coup le mythe du prince charmant. Ici c’est le « bad-boy » qui remporte le gros lot !
L'animation d'une fluidité époustouflante emporte le spectateur d'une tour exiguë, à une forêt touffue en passant par un envol féerique de lanternes et une taverne sinistre. Le résultat bluffant prouve que Disney est resté au top.
L'intérêt du film tient à la fusion des cultures de Disney et de Pixar. Raiponce cultive en effet un art de la blague, de l'humour absurde, une volonté de faire écho au monde contemporain, qui sont autant de spécialités Pixar. Le résultat n'a pas toute la saveur de l'original. Il donnerait plutôt dans l'illustration d'une étape de rodage. Mais certaines trouvailles, comme le cheval-limier, ennemi juré de Flynn Ryder qui le traque en flairant le sol comme un chien de chasse, sont de vraies réussites.
L'obsession de la marâtre pour la jeunesse éternelle (elle se fait des shoots de cheveux comme d'autres des séances de chirurgie plastique), l'idée d'un voleur orphelin qui épouse une princesse (plutôt que le contraire) sont, elles aussi, engageantes. Pour le poser autrement, le principal mérite de Raiponce est qu'il relance, pour la première fois depuis une bonne vingtaine d'années, la curiosité pour ce que seront les prochaines productions Disney.
L'intérêt du film tient à la fusion des cultures de Disney et de Pixar. Raiponce cultive en effet un art de la blague, de l'humour absurde, une volonté de faire écho au monde contemporain, qui sont autant de spécialités Pixar. Le résultat n'a pas toute la saveur de l'original. Il donnerait plutôt dans l'illustration d'une étape de rodage. Mais certaines trouvailles, comme le cheval-limier, ennemi juré de Flynn Ryder qui le traque en flairant le sol comme un chien de chasse, sont de vraies réussites.
L'obsession de la marâtre pour la jeunesse éternelle (elle se fait des shoots de cheveux comme d'autres des séances de chirurgie plastique), l'idée d'un voleur orphelin qui épouse une princesse (plutôt que le contraire) sont, elles aussi, engageantes. Pour le poser autrement, le principal mérite de Raiponce est qu'il relance, pour la première fois depuis une bonne vingtaine d'années, la curiosité pour ce que seront les prochaines productions Disney.
Après une première héroïne noire (La Princesse et la Grenouille), Raiponce dévoile l’héroïne adolescente, ses névroses afférentes, et un prince brigand qui n’a plus grand-chose de charmant (l’“arnacœur” Romain Duris, en VF).
L’ironie est poussée jusqu’à un rôle burtonnien de marâtre abusive et obsédée par son âge dont la voix est confiée à Isabelle Adjani. Quelques belles trouvailles qui n’empêchent pas le film de s’abandonner aux gags poussifs (encore des bestioles sidekicks) et à un moralisme plombant.