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La malédiction de l'épisode 3 a encore frappé. (...) Shrek 3 confirme une fâcheuse tendance. Routine, paresse, assurance du succès, les raisons à cette ritournelle ne manquent pas. Le présent épisode se contente principalement de capitaliser, avec une drôlerie intermittente, sur les personnages existants.
Toutes les critiques de Shrek le troisième
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Jamais égalé, le géant vert cultive, en plaçant chaque fois le cursuer ludique un peu plus haut, son si fertile sillon parodique. (...) Dopée à l'humour participatif, avec pour chacun son niveau de poilade et de connivence, cette nouvelle aenture, biberonnée comme il se doit au lait Monty Python et aux gags forcément XXL, est un monument de fantaisie jubilatoire. A visiter sur le champ !
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Pour qui suit les aventures de Shrek, la question de savoir si le troisième film est aussi hilarant que les deux précédents ne se pose pas. Les scénaristes continuent à rivaliser en dialogues plus ou moins scabreux; les animateurs s'éclatent à parfaire les déhanchés des personnages, les dents de l'âne énervant, les poils du Chat botté et les collants plissés du Prince charmant... ah, au fait! Shrek et Fionaz attendent un herueux événement. On n'a pas fini de se marrer.
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Bravo aux scénaristes, Jeffrey Price et Peter S. Seaman, qui non seulement maintiennent cet opus au niveau des précédents, mais y ajoutent aussi une couche de gags et de trouvailles irrésistibles. Drôle et rythmé de bout en bout, ce film plus animé que jamais est une fiandise pour les petits et un plat de résistance active pour les adultes qui auront conservé une âme d'enfant et un appétit d'ogre.
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Pour sa première réalisation, Chris Miller, qui avait collaboré aux scénarios des précédents opus, choisit la faicilité au détriment de la créativité. Il reprend la formule qui fait le succès de la franchise et active le pilotage automatique. Néanmoins, ça marche. Les adultes rient du ton impertinent des dialogues et les enfants des facéties burlesques des personnages.
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Shrek le Troisième est forcément moins vert que les précédents puisqu’il parle de maturité. (...) Arthur, cousin de Fiona et héritier du trône, personnage de blanc-bec qui végète à la fac, donne certes l’occasion d’une satire amusante de la vie sur les campus américains. Mais le reste du périple sent le réchauffé et la parodie des légendes arthuriennes se résume à la présence d’un Merlin gâteux qui foire ses tours de magie. (...) En faisant le coup de poing, ce sont les princesses (cette peste de Blanche Neige, Fiona enceinte, sa mère experte en arts martiaux, une Belle au bois dormant atteinte de narcolepsie...) qui donnent le plus de ressort à ce troisième volet divertissant mais sans surprise.
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Celui-ci illustre exemplairement la puissance hollywoodienne, qui consiste, d'une part, à tenir les deux bouts du divertissement réjouissant et de la franchise commerciale ultra-performante, d'autre part à recycler les imaginaires de tous horizons (ici, l'univers de la fable et du conte européens mais tout autant le cinéma local) pour les fondre en une synthèse qui fait du clin d'oeil, de la parodie anachronique et du mauvais esprit un art à part entière. (...) Telle est bien, in fine, la loi du véritable royaume d'Hollywood : the show must go on.
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Mais même si le rythme s’essouffle un peu, on a droit à quelques bonnes surprises, dues notamment aux échanges des comparses l’âne et le Chat potté, à un Merlin complètement à côté de la plaque, à un Pinocchio qui s‘empêtre dans ses non-mensonges, aux princesses kung fu (Blanche neige est une vraie peste et la Belle au bois s’endort toutes les trois secondes) ! On reste bluffé par la qualité de l’animation et le jeu des acteurs (y compris dans l’excellente version française).
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Ce qui devait arriver arriva… La malédiction des suites s’est abattue sur Shrek, troisième du nom. Cependant admettons-le, les dégâts demeurent limités. Le trio Potté, l’Âne et Shrek reste efficace mais ça ne suffit pas. C’est l’ex-Monty Python, Eric Idle, qui nous offre les moments les plus drôles avec un Merlin « sous acide ». Un troisième film un peu trop sérieux et sage, bien loin du délirant deuxième opus. On rit doucement, on sourit souvent mais on s’ennuie pas mal au rythme de ce scénario qui s’essouffle. Comme quoi, monsieur Adamson, il n’y a rien de pire que de laisser son « bébé » dans des mains étrangères (Raman Hui)… À croire que la leçon a déjà été retenue puisqu’il reprendra les rennes du quatrième volet, qui nous fera peut-être oublier cette erreur de parcours…