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La diffusion en VOD du film de Brett Ratner respectera finalement les délais usuels. Tout ça pour ça !La semaine dernière, Universal annonçait vouloir inaugurer un service de VOD de luxe, en diffusant, dans trois villes américaines sous ce support Le casse de Central Park, trois semaines seulement après sa sortie en salles, pour le prix de 59,99$. Les exploitants ont immédiatement réagi, notamment Cinemark. La troisième chaîne (en nombre d’écrans) des USA a appelé au boycott du film, menaçant de ne pas les projeter dans ses salles. D’autres sociétés, Galaxy, Regency et Emagine ont suivi.A trois semaines de la sortie, Universal a préféré renoncer à ce lancement en VOD. Sans pour autant renoncer à l’expérience, le porte-parole du studio ayant expliqué à Variety, que ce n’était que partie remise. La NATO (National Association of Theater Owners) n’y a pas moins vu une victoire, tout en ayant le triomphe modeste, au vu de leur communiqué de presse : « La NATO veut remercier Universal pour leur réponse aux inquiétudes des exploitants, en annulant le test de Premium VOD. Le dialogue ouvert et coopératif a été très apprécié ».Au-delà du boycott, on se demande quand même si beaucoup de spectateurs auraient mis près de 60 dollars pour voir la nouvelle comédie portée par Eddie Murphy...