Le réalisateur développe actuellement ce qui pourrait être son dernier film, Distant Vision, soit un long-métrage "très différent d’un film normal".
L’homme sans âge, Tetro, Twixt : avec "seulement" trois films réalisés depuis l’an 2000, Francis Ford Coppola avait quelque peu ralenti son rythme ces dernières années. Au Festival du Film de Marrakech, qui se tient jusqu’au 12 décembre et dont il est le Président, le cinéaste âgé de 76 ans a évoqué son nouveau (et peut-être ultime) projet, une sorte d’expérience en live-cinéma d’ores et déjà baptisée Distant Vision : "Ce pourrait être le dernier film de ma carrière, a-t-il indiqué, mais il sera surement très long et partira dans différentes directions". "Il doit être difficile de comprendre ce que je raconte à moins d'avoir vu le film" a-t-il ajouté tout en restant mystérieux autour de la nature exacte de ce long-métrage.
À en croire les propos du réalisateur de la trilogie Le Parrain, Apocalypse Now ou encore Dracula, Distant Vision sera donc "très différent d’un film normal" et s’étendra sur trois générations, coïncidant notamment avec la naissance, l’âge d’or et le déclin de la télévision causé par l’arrivée d’Internet. Le cinéaste compare Distant Vision à l'histoire des Buddenbrooks, de Thomas Mann. Paru en 1901 et Prix Nobel de littérature vingt ans plus tard, le roman allemand raconte le déclin d’une riche famille dé négociants dans l’industrialisation.
Coppola a aussi exprimé quelques mots envers la frustration actuellement très médiatisée de son ami de longue date, George Lucas, par rapport à la saga Star Wars dont il est le créateur : "C’est dommage parce que George Lucas avait des idées folles et expérimentales, mais il s’est perdu dans cette superproduction et n’en est jamais sorti".
George Lucas a-t-il vraiment aimé Star Wars 7 ?
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