Et elle l'explique dans un nouveau documentaire présenté à Sundance cette semaine, produit... par Brad Pitt.
Jeff Buckley s’est noyé dans une rivière de Memphis en mai 1997 à l’âge de 30 ans. Et depuis, Hollywood cherche à écrire sa légende dans un biopic. Sans succès pour l'instant. Même Brad Pitt n'a pas pu y parvenir !
En 2000, la supertar a tenté de convaincre la mère de Buckley, Mary Guibert, en l’invitant à déjeuner chez lui à Los Feliz et en l’ajoutant à la liste des invités VIP de son mariage avec Jennifer Aniston. Rapidement, elle a donné la permission à l'acteur de produire ce biopic sur son fils.
"Si 20 personnes t’appellent et que Brad Pitt est l’une d’entre elles, qui vas-tu choisir d'aller voir ?" s'amuse Guibert dans un tout nouveau documentaire, It’s Never Over, Jeff Buckley, produit par Pitt et présenté au festival de Sundance cette semaine. Un documentaire, car Brad Pitt n'a jamais eu le droit de faire le dit biopc.
Guibert explique qu'elle a fait marche arrière en projetant Pitt, ou n’importe quel acteur, dans la peau de son enfant :
"On va vous teindre les cheveux, vous mettre des lentilles de contact marron sur ces beaux yeux bleus et quand vous allez ouvrir la bouche, c'est la voix de Jeff qui va sortir ?" a-t-elle interrogé Brad Pitt, avant de finalement lui refuser le projet.
Elle et Pitt sont néanmoins restés en contact et dans les années qui ont suivi, la réalisatrice Amy Berg - connue pour son travail documentaire West of Memphis et le film nommé aux Oscars Deliver Us From Evil - a aussi pris contact avec la mère de Jeff, pour tenter de monter un film. Guibert lui a donné accès aux archives de son fils et la réalisatrice a réalisé que seul un documentaire pouvait rendre justice à Jeff Buckley. Elle a ainsi filmé It’s Never Over, Jeff Buckley, dont Pitt est le producteur exécutif, aidant à numériser et à préserver tous les biens de l'artiste.
"Une fois que j’ai commencé à écouter ses messages vocaux, son lecteur DAP et ses démos et à lire ses journaux, je ne pouvais tout simplement pas imaginer que ce soit autre chose qu’un documentaire" souligne Berg. "Je ne vois tout simplement pas comment on pourrait reproduire Jeff à l'écran dans un long-métrage scénarisé."
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