Surtout, restez bien jusqu’au bout du générique de Deadpool & Wolverine
2024 Marvel/20th Century Fox

Un petit bonus attend les plus patients : deux scènes post-générique surprenantes. Attention spoilers !

Deadpool & Wolverine est enfin au cinéma, et fait honneur aux deux premiers volets d’une saga reposant sur une surenchère de gags et de références méta. Pour la première fois depuis 2019 et la transaction financière qui a rebattu les cartes hollywoodiennes, ce n'est pas un, mais deux personnages de la Fox qui font une incursion dans le Marvel Cinematic Universe, et ça, Wade Wilson, alias Deadpool (Ryan Reynolds), n’est pas prêt de nous le faire oublier.

Attention, cet article contient des spoilers importants.

Deadpool & Wolverine accomplit sa mission [critique]

Dans une tentative désespérée de sauver son univers, menacé par le TVA (ou Tribunal des Variations Anachroniques), Deadpool fait appel à un Wolverine un peu réticent. S'ensuit une longue exploration des confins de l’espace-temps, avec un passage par le Vortex, sorte de déchetterie spatio-temporelle régie par Cassandra Nova Xavier (Emma Corrin), la sœur jumelle de Charles Xavier, le Professeur X.

Une florilège de personnages issue d’un pan des comics Marvel historiquement exploité par la 20th Century Fox, à laquelle Deadpool 3 ne manque pas de rendre hommage. Pendant le premier générique, le spectateur a le loisir de (re)découvrir tout un tas d’images d’archive, making-of de divers films de super-héros développés par la Fox de X-Men, X2 et L'Affrontement final à Dark Phoenix, en passant par X-Men Origins : Wolverine, Les Quatre Fantastiques avec Chris Evans, Les Quatre Fantastiques avec Michael B. Jordan, Le Commencement, Apocalypse, Days of Futur Past, Daredevil, Elektra… 

En bref, de quoi rendre les yeux des plus nostalgiques un peu humides, surtout lorsqu’on aperçoit, au milieu de Patrick Stewart, Ian McKellen et Halle Berry, un jeune Hugh Jackman tout sourire, heureux de pouvoir faire ses preuves.

X2 : United
2003 Marvel/20th Century Fox

Mais ce n’est pas tout. Après le générique, le film ne se conclut vraiment que sur une autre scène post-générique. Pour la comprendre, quelques éléments de contexte : au cours de leurs pérégrinations dans l’étendue désertique du Vortex, les deux compères tombent sur Johnny Storm, alias la Torche Humaine, sous les traits d’un acteurs que les spectateurs reconnaîtront sans peine. Capturé par les sbires de Cassandra le trio se voit confronté à ses pouvoirs surnaturels quand elle dépèce Johnny d’un geste de la main, le tuant sur le coup.

La raison ? Deadpool joue les balances et rapporte à la grande méchante les mots prodigieusement injurieux que Johnny aurait eus à son égard. Un problème demeure cependant, le spectateur n’a pas entendu ces insultes : de quoi penser que Wade Wilson, pris d’une de ses crises de sarcasmes, a tout inventé…

A la fin du film, Deadpool veut rétablir la vérité, et son honneur. Il nous attend donc devant la console de contrôle du TVA pour nous montrer l’extrait que le montage du film nous a volontairement dissimulé, mais capturé par les caméras du Tribunal des Variations Anachroniques. Des images accablantes, qui prouvent que le mercenaire masqué n’a pas inventé le langage plus que fleuri de Johnny Storm. Balance mais pas mytho le Deadpool.

Deadpool & Wolverine est actuellement à découvrir au cinéma. Voici la bande-annonce du film de Shawn Levy avec Ryan Reynolds, Hugh Jackman et Emma Corrin :