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Quelques mois après le carton d’Easy Rider, deux réalisateurs ont suivi Dennis Hopper sur la préparation de The Last Movie.

En 1971, Dennis Hopper venait de connaître un énorme succès, aussi bien critique que public, grâce à Easy Rider. Universal lui a alors accordé un budget conséquent (environ 1 million de dollars, soit trois fois la somme d’Easy Rider) pour tourner The Last Movie, pour lequel il a également obtenu le "final cut". L’acteur et réalisateur pensait que cette histoire de tournage en Amérique du Sud qui dégénère serait son chef-d’œuvre. Il a d’ailleurs reçu le prix du jury à la Mostra de Venise, mais a finalement été un échec au box-office, ce qui a considérablement pesé sur la carrière de l’artiste.

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Avant que The Last Movie ne devienne l’un des plus gros flops de l’histoire hollywoodienne, les réalisateurs L. M. Kit Carson et Lawrence Schiller ont suivi Dennis Hopper lors du montage de son film et en ont tiré ce documentaire, The American Dreamer. Alors en pleine gloire, le metteur en scène y apparaît survolté, obsédé par le sexe et les armes, tour à tour hanté par ses souvenirs malheureux ou euphorique suite à l’absorption de diverses drogues.

Comme The Last Movie, The American Dreamer a été peu distribué à sa sortie. Quasiment invisible depuis 45 ans, il vient d’être restauré et mis en ligne sur MUBI, pour une durée de 30 jours (l'inscription coûte 4,99 euros / mois). L’occasion de replonger dans l’ambiance particulière des années 1970 avec Dennis Hopper.  "Voyager au Nouveau-Mexique avec Kit pour réaliser THE AMERICAN DREAMER avec Dennis en 1971 fut l’expérience d’une vie, considère Lawrence Schiller. Maintenant, 40 ans plus tard, la reconnaissance du film sur supports numériques tout autour du monde est incroyable."

Le film est proposé en version originale sous-titrée en anglais. Vous pouvez le voir en son intégralité en cliquant ici
Il sera également projeté au cinéma le le 11 mars à minuit à la Gaité Lyrique, à Paris, dans le cadre de FAME. Plus de détails sur le site du lieu culturel.