Tales of a City Netflix
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"Pénible, moralisateur et un peu morbide même !"

25 ans après, Les Chroniques de San Francisco d'Armistead Maupin font leur retour sur Netflix. Un nouveau chapitre de Tales of a City arrive ce vendredi sur la plateforme. On y retrouvera Mary Ann Singleton (Laura Linney), qui renoue avec sa fille adoptive Shawna (Ellen Page) et son ex-mari Brian (Paul Gross), qu'elle avait quittés vingt ans plus tôt pour poursuivre sa carrière. Alors le 28 Barbary Lane est-il toujours une adresse branchée ? Que valent ces nouvelles Chroniques de San Francisco ? La presse américaine est franchement mitigée.


Le magazine Rolling Stone est l'un des plus positifs et écrit : "Même si on lève les yeux au ciel et même si on se gratte la tête face à certains développements, les performances et l’esprit optimiste (et très Maupin) nous portent tout au long du processus. Laura Linney peut déployer ses talents comiques sous-estimés... Ces nouvelles Chroniques sont imparfaites, mais suffisamment belles pour être regardables."

Variety de son côté reconnaît que "la nature du lien fracturé entre Mary Ann et sa fille est suffisamment bien écrite pour que les téléspectateurs qui ne sont pas familiers avec la série précédente puissent se sentir concernés. Pour les autres, ils seront certainement surpris par l’approche quelque peu fastidieuse de la narration, fondamentalement démodée, qui contraste avec les éléments nouveaux de l’histoire".

TV Guide a vu une série "sentimentaliste, avec 10 épisodes inégaux (...) qui donnent le sentiment d'être dans une série soap de Freeform (Pretty Little Liars) dès qu'elle se concentre sur ces millennials égocentriques".

Le Hollywood Reporter a trouvé cela "poignant mais sans saveur. La série, toujours aussi mouvementée et théâtrale, reste malgré tout une capsule temporelle, portrait d'un San Francisco en roue libre".

CNN est plus sévère et constate que "cette version Netflix est malheureusement inégale et cela donne aux Chroniques de San Francisco un air obsolète. Ce qui prouve que même avec le très mystique 28 Barbary Lane, il n'est pas toujours possible de retourner à la maison."

Le New York Times tacle finalement : "Il n’y a ni énergie ni conviction dans la narration, et même si le casting fait parfois des étincelles, quand ils sont ensemble à l’écran, scène après scène, la série ne montre aucun enjeu dramatique ou émotionnel intéressant. Les histoires qui impliquent les jeunes personnages passent systématiquement par des conversations plates et bateau sur le genre et l'homosexualité. Pénible, moralisateur et un peu morbide même !"